24
Le Service Cartographique suédois dispose de 2 Focke Wulf « Weihe », de
2 NC 701 et de 2 Ju 89. Les deux premiers types figurent dans le rapport de 1952,
les performances du Ju 89 sont les suivantes :
Type d’avion
Plafond pratique
Vitesse
Autonomie
Équipage
normale
de vol
mètres
km/h
heures
Ju 89
7.000
300
4 l/ 2
4
Des essais de mesure des vibrations de l’avion ont été faits de nuit, par photo aérienne
sur une source de lumière placée au sol, l’obturateur étant maintenu ouvert. Il en sera
rendu compte au Congrès de 1956.
On a également utilisé en Suède le Saab 91 C Safir pour des prises de vues à basse
altitude (800 à 2.600 mètres) et on y a été très satisfait de sa stabilité. Ses caractéristiques
sont les suivantes :
Moteur Lycoming de 190 CV., vitesses normales : 130 à 200 km/h, rayon d’action
900 km au niveau de la mer, plafond pratique : 5.100 m.
En Suisse, la direction des mensurations cadastrales utilise un Percival Prince
P 54, le Service Topographique fédéral, deux Beechcraft C45F dont un en commun
avec le Service fédéral de l’Air. Ces avions ont été décrits dans le rapport de 1952 (p. 30).
La vitesse de travail 180 km/h et le plafond pratique 7.500m du Percival, sa maniabilité,
ses facilités d’atterrissage et de décollage sont très appréciés.
L’Uruguay utilise un bimoteur Beechcraft AT 11 ayant les caractéristiques
suivantes : plafond pratique : 5.500 m ; rayon d’action : 600 km ; vitesse de travail :
250 km/h ; équipage de 4 membres. On y envisage l’adaptation d’un bimoteur B 25
à la prise de vues aériennes.
IV. — NAVIGATION AÉRIENNE
ET CONDITIONS DE PRISES DE VUES
L’impression générale qui se dégage à la lecture des rapports nationaux est que
les moyens électroniques de navigation sont assez peu utilisés. Cela peut venir en partie
du coût élevé de ces derniers. Cela vient aussi certainement de la satisfaction que donne
le travail d’équipages spécialisés et bien entraînés, utilisant des avions bien adaptés à
leur mission de photographie aérienne.
En Belgique, la navigation se fait d’après les cartes topographiques existantes.
Au Congo, on utilise le pilote automatique pour les missions exécutées à une alti
tude supérieure à 2.000 m. On y fait actuellement des recherches sur la navigation par
observation du soleil. On y utilise également la radio-sonde (profile recorder). L’altitude
est enregistrée au moyen d’un altimètre sur les photos. Il est exceptionnel d’enregistrer
les variations d’altitude au statoscope.
La prise de bande se fait au moyen de deux virages à 45°, le premier permettant
d’atteindre l’axe de la bande à photographier, le second, de s’orienter suivant cet axe.
L’entrée de la bande est repérée au moyen d’un viseur simple à fente ou à grain adapté
à l’avion.
Les conditions d’exposition sont définies au moyen d’un posemètre à cellule photo
électrique dont les indications sont interprétées pour tenir compte de la diffusion atmo
sphérique et du contraste d’ensemble de la zone photographiée.