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papier photographique. Sur cette bande s’inscrivent en outre les tops de déclenche
ment ainsi qu’un signal actionné par le photographe et permettant de faire correspondre
sans risque d’erreur les tops de déclenchement à chaque numéro de photographie.
Cet appareil est encore à la période d’essai et il est encore trop tôt pour juger de
ses possibilités. On espère pouvoir enregistrer les variations de pression à mieux que
le millibar et les variations d’inclinaison transversale et longitudinale du plan de plaque
de l’appareil de prise de vues à mieux que le dixième de grade.
En Grande-Bretagne, la navigation, pour les missions utilisant des avions puis
sants, est faite au pilote automatique. Le dérivomètre monté avec l’intervallomètre
n’est utilisé que comme instrument de navigation.
Le système Decca est de plus en plus utilisé pour les prises de vues à grande échelle.
Le recouvrement de vue à vue est normalement de 60 ± 5 %, de bande à bande
de 25 ± 5 %. En région très montagneuse, aux moyennes et petites échelles, le recou
vrement de bande à bande peut atteindre 60 %.
On utilise en Italie :
1° Le pilote automatique sur les Beechcraft ;
2° Le cinédérivomètre Galileo-Santoni à chaîne mobile, à la fois dérivomètre et
intervallomètre, sur les chambres Galileo et Zeiss ;
3° Le dérivomètre O.M.I., utilisé comme instrument principal de navigation sur
les chambres O.M.I. et aussi sur la chambre R.C. 5a.
On n’utilise aucune méthode électronique de navigation.
L’inclinaison des chambres est enregistrée au moyen des différents instruments
dont elles sont pourvues ou au moyen d’un périscope solaire.
Les consignes données aux équipages pour le recouvrement sont : 60 % entre
vues successives, 10 % de bande à bande. En région de montagne, le recouvrement de
vue à vue ne doit pas dépasser 70 %.
Les conditions de nébulosité considérées comme étant à la limite encore accep
table sont de 2/8 à 3/8.
On n’emploie en Norvège ni le pilotage automatique, ni moyens électroniques.
Le recouvrement bande à bande est de 20 % pour les échelles inférieures à 1/6.000
et de 30 % pour les prises de vues à 1/3.500.
La compagnie néerlandaise K.L.M. utilise le pilote automatique des Dakota.
On utilise également le dérivomètre Pioneer B 3 contrôlé par gyroscope. On fait
quelquefois usage d’un statoscope différentiel. On n’utilise pas de radio-sonde.
Des viseurs spéciaux sont en service pour la détermination de l’axe de vol des
bandes successives. Ils sont placés latéralement de part et d’autre de la cabine.
Les recouvrements recherchés sont les suivants : d’une vue à la suivante 60 %
en terrain plat ou à relief modéré, 70 à 80 % en région de montagnes, bande à bande :
15 à 30 % dans le premier cas, 30 à 40 % dans le second.
On exécute une signalisation du terrain pour les missions photographiques à très
grande échelle.
Aucune glace travaillée optiquement ne ferme les trappes où sont placées les cham
bres de prise de vues. La nébulosité limite est de 1/8 pour les photos prises aux moyennes
et petites échelles. Pour les prises de vues à faible altitude et à grande échelle, un ciel
couvert est plutôt recherché en raison de la meilleure lisibilité des clichés dans les ombres,