Le pilotage automatique n’est généralement pas utilisé en Suède.
Les conditions de prise de vues les plus courantes sont les suivantes : a) Avec les
chambres R.M.K. : 1/75 à 1/100 seconde, F/6,3 ou F/7, filtre D ; b) Avec les chambres
équipées d’un objectif Aviogon : 1/250 seconde, F/5,6 ou F/6,3 avec un filtre coupant
à 500 m[x. Un ciel couvert convient aux prises de vues à grande échelle (1/150 seconde,
F 5,6, filtre coupant à 450 ma).
On utilise en Suisse un pilote automatique, un statoscope, mais pas de radio-
sonde.
Le recouvrement dépend du matériel utilisé :
1° Avec les chambres R.C. 5 et R.C. 7 à axe vertical, le recouvrement vue à vue
est de 60 % en plaine, de 80 % en montagne, le recouvrement bande à bande, de 20 %
en plaine, de 25 % en montagne ;
2° Avec les chambres C. 2 et C. 2 ag, il est pris deux photos l’une verticale, l’autre
oblique, deux chambres étant mises en convergence à bord de l’avion : le recouvrement
du couple formé, pour une même zone, d’une photo verticale et d’une photo oblique
est de 100 % ; le recouvrement des vues verticales successives est de 20 %, le recouvre
ment bande à bande est de 20 % également;
3° Avec la chambre double 2 x K.M. 21 où les deux axes des prises de vues sont
symétriques par rapport à la verticale, le recouvrement des deux obliques relatives à
une même zone est de 100 %, le recouvrement couple à couple de 20 %, le recouvrement
bande à bande de 20 %.
La navigation est faite, en Uruguay, au moyen d’un viseur français Bronzavia.
La nébulosité maximum acceptée est de 3/8. Le recouvrement vue à vue est de 60 %,
bande à bande, de 20 %.
V. — CARACTÉRISTIQUES ET TRAITEMENT DES NÉGATIFS
La période 1952-1955 a vu, comme les précédentes et comme il est dit plus haut,
s’opposer les tenants de la plaque à ceux du film. L’Institut géographique national
français a pratiquement complètement abandonné le film tandis que l’Institut géogra
phique militaire de Florence a complètement abandonné la plaque. De considérables
progrès ont été accomplis quant à la stabilité dimensionnelle des films ; on leur reproche
cependant très justement leur variation de forme géométrique entre celle qu’ils avaient
dans la chambre de prise de vues au moment de leur exposition et celle qu’ils ont dans
l’appareil de restitution lors de leur exploitation, ou encore au tirage contre une plaque
diapositive.
Une tendance nette se dégage quant au contraste à rechercher : des gammas de 1,2
à 1,5 sont fréquemment appréciés. Certaines émulsions rapides ne permettent pas
toujours de les obtenir sans gros risques de voile.
Un autre reproche fait aux films concerne les irrégularités de développement. Les
développeuses à mouvement continu construites pour les éviter ne paraissent pas avoir
obtenu, chez les usagers, l’unanimité des suffrages.
Sont utilisés en Allemagne les films ci-après :
Kodak XX, Ilford Hyperpan, Gevaert Aviphot Pan 30 et Pan 27.
Les contrôles sensitométriques sont exécutés par les fabricants.
Le développement est fait au moyen d’un appareil à va-et-vient FE 120 de Zeiss-
Aerotopograph.