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Les utilisateurs souhaitent que les émulsions actuelles qui conviennent pour leur 
rapidité et la finesse de leur grain aient un contraste plus élevé. C’est dans cet esprit 
que la Photogrammetrie G.m.b.H. de Munich utilise les révélateurs grain fin à concen 
tration double et durée de développement triple de celles habituellement recommandées. 
En Belgique on utilise presque uniquement l’Aviphot Pan 30 de Gevaert, sur 
film ou sur plaques. Au Congo., l’intérêt porté aux émulsions pour l’infrarouge est de 
plus en plus grand. 
La Société Gevaert a proposé des bobines démontables facilement adaptables aux 
divers appareils de prise de vues existant dans le monde et évitant les va-et-vient d’axes 
entre fabricants et utilisateurs. L’attention de ces derniers a été attirée sur ce point dans 
le questionnaire de la Commission I. 
Toutes les prises de vues aériennes photogrammétriques sont faites au Canada 
sur film Kodak Aerographic XX à support « topographique ». Le gamma recherché est, 
selon la région, de 0,9 à 1,3. Le développement est fait, dans l’Armée de l’Air, avec la 
machine continue décrite pages 38 et 39 du rapport de 1952. La Royal Canadian Air 
Force exécute ses propres contrôles sensitométriques. 
La firme privée « Photographie Survey Corporation » utilise un appareil de déve 
loppement similaire et exécute elle aussi ses propres déterminations sensitométriques. 
Le révélateur le plus généralement utilisé est le Kodak D 19 à 20° C. Le Depart 
ment of Lands and Forests de Colombie britannique emploie une formule dérivée du 
D. 76. Pour les films destinés au tirage de positifs Multiplex, c’est le DK 60b qui 
sert au développement. 
Des essais de détermination de l’hyposulfite résiduel, en vue de s’assurer de la 
bonne conservation des clichés, sont couramment exécutés. La Photographie Survey 
Corporation a construit des locaux conditionnés pour la conservation de ses films. 
Plusieurs administrations publiques envisagent de suivre cet exemple. 
Au Danemark, l’Institut royal de Géodésie et la firme privée Bonnesen utilisent 
le film Ilford Aerial Hyperpan et la développeuse à va-et-vient Fairchild. 
Les Danois ont assez souvent constaté la présence de voiles provoqués par des 
effluves électrostatiques en atmosphère sèche. Ils ont considérablement diminué la 
fréquence de ce défaut en rebobinant en chambre noire le film vierge avant emploi, 
lentement et dans une atmosphère dont l’humidité relative est de quelques unités pour 
cent supérieure à l’humidité ambiante. 
Ils souhaitent une amélioration des qualités du support de film. 
Aux États-Unis, les émulsions courantes, coulées sur film, sont les suivantes : 
Super XX Aero, la plus employée, existant en pré-durcie, rapidité : 100 A.S.A. ; Tri X 
Aero, rapidité : 200 A.S.A. ; Aero Infrared; Ektachrome Aero. 
Les filtres usuels sont, selon l’altitude, les Wratten Aero, n os 1, 2 ,12, 15, 25 et les 
filtres nécessaires à la photographie en couleurs. 
Certains films répondent à des applications particulières : 
Infrarouge à haute rapidité ; 
Film Aero Ektachrome pour déceler le camouflage ; 
Films panchro dit « Shellburst » pour donner de très grands contrastes à altitude 
très élevée. 
Les contrôles sensitométriques sont faits par le fabricant et par les laboratoires de 
certaines administrations publiques. Le support des films pour la photogrammétrie 
aérienne est l’acétobutyrate de cellulose.