tion pour lever les details et, particulierement, les ilots bätis delimites par
les rues.
Dans les agglomérations urbaines et surtout dans celles rurales on peut
d'ailleurs rencontrer des difficultés pour le levé des petits jardins, vergers,
potagers etc., souvent couverts par un feuillage luxuriant, p. ex. dans les
pays du Midi.
Ces cas exceptés, la couverture d’arbre ne donne pas d’entraves appré-
ciables au lever des lieux habités, tandis qu’elle peut exercer une influence
défavorable pour le mesurage de certains terrains, tels les bois et les forêts.
Lorsqu’il s’agit de lever des bâtiments, il est nécessaire de combiner la
méthode tachéometrique avec celle aux alignements et surtout de mesurer
directement (par le ruban ou le règle) les largeurs des rues et les longueurs
des murs extérieurs de chaque édifice; ces murs, à son tour, peuvent eux
mêmes servir de base pour le levé d’autres détails au moyen de perpendicu-
laires ou de prolongements.
Les mensurations complémentaires susindiquées, qui exigent sans doute
beaucoup de temps, sont indispensables pour l’exact report du levé sur le
plan, car elles assurent le contrôle nécessaire des opérations et une précision
plus grande.
Les difficultés qui entravent davantage le levé des agglomérations bâties
sont connexes au mesurage des divisions existant entre les édifices contigus
ou à l’interieur de chaque bâtiment.
Ces divisions en effet peuvent n’être pas rectilignes, et leur tortuosité
comporte une particulière finesse dans le mesurage des angles, des saillies
ete, puisque lesdits détails caractéristiques ne sont pas visibles à l'extérieur.
On doit pour cela delimiter soigneusement le perimètre de chaque par-
celle bâtie, adhérente à d’autres bâtiments contigus ou enclavés par eux. Il
est nécessaire ensuite d’exécuter le mesurage à travers des chambres et des
murs des édifices. Et le mesurage de l’épaisseur des murs et des parois esl
souvent bien laborieux, car il faut s’assurer s’elle est constante ou variable.
D'ailleurs, et particulièrement dans les vieux bâtis, on ne peut pas comp-
ter sur l’orthogonalité ni sur le parallélisme des murs mitoyens, qui-en ce
cas-pourraient servir de canevas. D’autant moins il serai permis de se confier
à une orthogonalité ou bien à un parallelisme hypothétiques sans enfeindre
le principe fondamental de la topographie, c’est-à-dire la règle de ne con-
siderer que les résultats des mensurations et des contrôles, toute conjecture
excluse.
Le levé des cours, des jardins d'agrément ou potagers et des autres sur-
faces enclavées dans un édifice ou complexe d'édifices est rélativement aisé,
si ces petites parties de terre sont accessibles, au moine, d'une des rues limi-
trophes. On peut alors lever ces surfaces par rayonnement autour de points
auxiliaires de station, reliés au cheminement suivant la rue contigue.
C'est aussi aisé le levé de toute surface enclavée entre des bátiments
couverts par terrasses, si on fait le mesurage au dessus de ces dernières.
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