Full text: Reprints of papers (Part 4b)

  
tion pour lever les details et, particulierement, les ilots bätis delimites par 
les rues. 
Dans les agglomérations urbaines et surtout dans celles rurales on peut 
d'ailleurs rencontrer des difficultés pour le levé des petits jardins, vergers, 
potagers etc., souvent couverts par un feuillage luxuriant, p. ex. dans les 
pays du Midi. 
Ces cas exceptés, la couverture d’arbre ne donne pas d’entraves appré- 
ciables au lever des lieux habités, tandis qu’elle peut exercer une influence 
défavorable pour le mesurage de certains terrains, tels les bois et les forêts. 
Lorsqu’il s’agit de lever des bâtiments, il est nécessaire de combiner la 
méthode tachéometrique avec celle aux alignements et surtout de mesurer 
directement (par le ruban ou le règle) les largeurs des rues et les longueurs 
des murs extérieurs de chaque édifice; ces murs, à son tour, peuvent eux 
mêmes servir de base pour le levé d’autres détails au moyen de perpendicu- 
laires ou de prolongements. 
Les mensurations complémentaires susindiquées, qui exigent sans doute 
beaucoup de temps, sont indispensables pour l’exact report du levé sur le 
plan, car elles assurent le contrôle nécessaire des opérations et une précision 
plus grande. 
Les difficultés qui entravent davantage le levé des agglomérations bâties 
sont connexes au mesurage des divisions existant entre les édifices contigus 
ou à l’interieur de chaque bâtiment. 
Ces divisions en effet peuvent n’être pas rectilignes, et leur tortuosité 
comporte une particulière finesse dans le mesurage des angles, des saillies 
ete, puisque lesdits détails caractéristiques ne sont pas visibles à l'extérieur. 
On doit pour cela delimiter soigneusement le perimètre de chaque par- 
celle bâtie, adhérente à d’autres bâtiments contigus ou enclavés par eux. Il 
est nécessaire ensuite d’exécuter le mesurage à travers des chambres et des 
murs des édifices. Et le mesurage de l’épaisseur des murs et des parois esl 
souvent bien laborieux, car il faut s’assurer s’elle est constante ou variable. 
D'ailleurs, et particulièrement dans les vieux bâtis, on ne peut pas comp- 
ter sur l’orthogonalité ni sur le parallélisme des murs mitoyens, qui-en ce 
cas-pourraient servir de canevas. D’autant moins il serai permis de se confier 
à une orthogonalité ou bien à un parallelisme hypothétiques sans enfeindre 
le principe fondamental de la topographie, c’est-à-dire la règle de ne con- 
siderer que les résultats des mensurations et des contrôles, toute conjecture 
excluse. 
Le levé des cours, des jardins d'agrément ou potagers et des autres sur- 
faces enclavées dans un édifice ou complexe d'édifices est rélativement aisé, 
si ces petites parties de terre sont accessibles, au moine, d'une des rues limi- 
trophes. On peut alors lever ces surfaces par rayonnement autour de points 
auxiliaires de station, reliés au cheminement suivant la rue contigue. 
C'est aussi aisé le levé de toute surface enclavée entre des bátiments 
couverts par terrasses, si on fait le mesurage au dessus de ces dernières. 
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