7. 8 - Aprés examen des travaux exécutés sur le terrain et au bureau ainsi que
des cartes définitives et des mesurages effectués, Monsieur le Professeur
Paolo Dore, Directeur de l'Institut de Géodésie et de Topographie de
l'Université de Bologne, et Monsieur le Professeur Clemente Bonfigli,
du Polytechnique de Milan, chargés respectivement de la vérification des
levés de Cagliari et de Pavie, ont exprimé l'avis suivant: les levés exécu-
tés sont pleinement satisfaisants en vue de constituer les bases topogra-
phiques pour l'étude des plans d'aménagement des deux villes, ce qui
à > était le but poursuivi par les deux Administrations Municipales en pas-
sant la commande des travaux et en fixant les tolérances.
8 - CONCLUSIONS.
9. l - L'étude des données dont aux paragraphes précédents permet de con-
stater que les deux levés, bien que concernant des terrains trés différents,
peuvent étre l'objet d'une comparaison trés intéressante au point de vue
de leurs modalités d'exécution, de leur prix de revient et de la précision
obtenue. C'est là la preuve qu'il s'agit du produit pratiquement « stan-
dardisé » d'une organisation photogrammétrique telle que l'EIRA,
établie sur une véritable base industrielle et comportant une vaste
di RT subdivision des táches entre les différents techniciens, selon les prin-
3 cipes d'une spécialisation, qui permet de conduire le travail, à travers
les différentes phases esposées dans les tableaux III - A et III - B,
jusqu'à l'impression de la carte technique achevée dans tous ses détails.
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.2 - ll est évident que, pour obtenir des temps d'exécution et des prix de
revient, rapportés à l'unité de surface, trés réduits, en méme temps
qu'une précision élévée et uniforme spécialement en altimétrie, il est
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necessaire, sourtout quand il s’agit de cartographier des zones tres eten-
dues, de faire appel à une organisation photogrammetrique concue
industriellement et d'utiliser des appareils de restitution du 1*" ordre.
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[a précision altimétrique des deux levés cités aété tres élévée; la méme
! précision aurait pu être obtenue dans la représentation planimétrique
ij (avee un écart probable de position de 20 em. environ, au lieu des 50
| cm. environ obtenus au cours des vérifications), si les conditions des
contrats avaient demandé le mesurage des saillies des toits (en moyenne
50 em. environ) au cours de la photo-interprétation sur les lieux, pour
pouvoir tenir compte de ces saillies au cours de la restitution.
De ce fait, par ailleurs, les travaux sur le terrain, les temps d'exécution
et les prix de revient des levés auraient été considérablement supé-