On pose que la « distance principale compensée » f qui intervient dans les
calculs correspond à une distorsion nulle à la distance radiale 5b |/2 sur les
clichés. Si on représente la distorsion dans le plan du cliché par d, par r la
distance radiale entre le point-image et le point central du cliché (*), nous
convenons d’utiliser dans nos calculs la distorsion sous la forme provisoire
68, = — (1)
Elle permet le calcul immédiat des variations correspondantes de distance
principale à l’aide de la relation
Ah =}.6,
On pose que la distorsion d (et partant 5) est positive lorsque le déporte-
ment de l’image sur le cliché éloigne celle-ci du point principal.
La complexité des calculs dépend des caractéristiques de la chambre photo-
graphique, à savoir : la grandeur et le signe de la distorsion, la valeur du
f
rapport de base i Elle dépend également de la précision que l'on cherche
D
à atteindre.
2.1. Dans de très nombreux cas, on peut utiliser les expressions très simples
(dans lesquelles les z expriment des éloignements) :
ZA + ZB + ZA xs ZB
mmc i iz ees] (2.1)
2 (Zw + Zw )
1,5 (ZA = Zn + ZA + ZB, ) — 2 (2a dr 2g)
3 ben iot — 95 (2.2)
2 (Zw, + ZN)
complétées par 8yz — 0,
cette dernière relation définissant la valeur de la « distance principale
compensée ».
L’erreur maximum sur la distorsion calculée de cette façon vaut approxi-
mativement :
al
b
«QU (**) (3)
ce qui permet de définir les limites d'emploi de la méthode.
(*) La méthode ne permet pas de localiser le point principal par rapport au centre de
plaque; la distorsion calculée est une distorsion radiale moyenne dans l'ensemble du
champ.
(**) Cette valeur peut être tirée de l’expression des déformations d’un tel modèle
stéréoscopique [3] dont le développement a été poursuivi jusqu’aux termes du second ordre
en 8, en admettant que la distorsion soit proche de sa valeur maximum à la distance
radiale b.