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l'érosion torrentielle et fluviale, la structure (fig. 2), les failles et fractures, la volca-
nologie (fig. 3), la glaciologie, les reliefs en terrains calcaires, les reliefs désertiques,
les foréts équatoriales, la géographie humaine et économique.
Mais l'appareil peut aussi projeter tout montage stéréoscopique donnant deux
perspectives de sujets bien différents des photographies aériennes dont nous venons de
parler, tels que façades ou détails de monuments anciens, statues, sculptures diverses,
ou encore macrophotographies de fleurs, d'insectes, etc.
Enfin, cet appareil permet de faire des recherches intéressantes sur la physiologie
de la vision binoculaire, recherches que le petit projecteur peut contribuer à faciliter
comme le fait aussi la possibilité de discussions en commun, devant l'écran de projection.
Elles conduisent à considérer la vision binoculaire et la sensation du relief comme un
phénoméne extrémement complexe qui obéit à des lois non seulement géométriques,
mais aussi physiologiques et psychologiques. Les spectateurs sont d'ailleurs souvent
surpris, lors d'une premiére séance de projection, par l'exagération du relief, due en
majeure partie à la recherche systématique faite par l'I.G.N. pour ses prises de vues
photogrammétriques, d'un rapport Base/Altitude élevé, afin d'obtenir à la restitution
la plus grande précision possible sur le nivellement. Cette exagération, pour mieux faire
saisir un phénoméne (géomorphologie par exemple) n'est pas plus condamnable que
celle qui consiste à ne pas adopter la méme échelle pour les distances et pour les altitudes
dans une coupe de terrain. L'expérience montre également, et là intervient certainement
la psychologie, que le spectateur s'habitue à cette exagération du relief. Il suffit pour
s'en persuader que chacun d'entre nous se rappelle ses impressions lorsqu'il lui fut
donné pour la premiére fois d'examiner au stéréoscope un couple de photos aériennes.
Printed in rance. CHAIX. Paris 2176 I 5-6-56
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