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3. Luminosité des coins atteignant au moins 15% de la luminosité au centre du cliché si
possible même par diaphragme ouvert.
4. Distorsion max. = 0,01 mm.
5. La qualité d’image doit, si possible, correspondre à celle de l’objectif connu, l’Aviogon.
6. L'objectif doit étre exempt de différences de diaphragme.
7. Développement d’un objectif analogue pour la photographie infra-rouge.
Le développement du nouvel objectif super-grand-angulaire fut entrepris par
L. Bertele.
Le fruit de longues recherches, un objectif qui répond aux besoins formulés, existe
présent. La distorsion théorique maximum n’est que de == 5 microns.
Le nouvel objectif super-grand-angulaire est du type ,Aviogon". Plus poussé, il a
recu le nom de ,,Super-Aviogon" ; Vobjectif analogue pour la photographie infra-rouge est
le ,,Super-Infragon". Ces deux objectifs seront construits avec une distance focale f — 88
mm, soit env. 9 cm (fig. 2).
e»
La chambre de prises de vues.
A cause de son grand angle de champ, l'objectif est monté dans une chambre de prises
de vues spéciale. Le füt doit étre placé suffisamment bas pour que le hublot de l'avion ne
puisse restreindre le champ de l'image.
La nouvelle chambre porte la dénomination Wild RC29.
Restituteur pour l'aérotriangulation et la restitution de prises
de vues super-grand-angulaires.
Tandis que la combinaison dw stéréo-comparateur, avec enregistrement électrique
des coordonnées pour l'aérotriangulation analytique, et de restituteurs simples restera
subordonnée à l'existence d'une calculatrice automatique à programme, on préférera dans
la plupart des cas normaux de cartographie à petite échelle un autographe avec lequel on
peut entreprendre aussi bien l'aérotriangulation par juxtaposition des clichés que la res-
titution. Avec les autographes existants, on ne peut pas restituer les prises de vues super-
grand-angulaires, parce que la portée des tiges conductrices ne suffit pas. Il fallut donc
développer un nouvel appareil.
La nécessité d'obtenir l'observation orthogonale du cliché fut décisive dans le choix
du principe de restitution. Pour permettre d'évaluer justement le caractére du terrain et
le cours des courbes de niveau méme dans les coins du modéle, le modéle spatial optique
ne doit pas pouvoir s'incliner par rapport au plan horizontal lorsque l'index-repére est
déplacé du centre du modéle vers les bords. L'observateur ne doit pas voir le modéle de
biais comme c'est le cas avec les différentes sortes de projecteurs doubles. Lors de l'obser-
ration frontale, l'observateur a toujours l'impression que les courbes de niveau sont paral-
lèles au plan fixe horizontal du modèle. Même dans un terrain difficile, il n’y a donc,
pour l’opérateur, jamais de doute quant au cours des courbes de niveau, qu’il s’agisse de
restituer le centre ou les bords du modèle. Le principe de restitution mécanique, où les
projectantes sont matérialisées par des tiges conductrices mécaniques, se distingue par la
propriété de permettre l’observation orthogonale sur tout le modèle. Il va donc de soi que
le choix fut porté sur ce principe de restitution mécanique ayant fait ses preuves.
Afin de pouvoir construire des tiges conductrices aussi courtes et aussi légères que
possible, et de maintenir le restituteur dans des dimensions raisonnables malgré les gran-
des inclinaisons des tiges conductrices, on préféra, pour la restitution, réduire les négatifs
aériens au demi-format dans un transformateur de clichés. En même temps que la trans-
formation, on peut compenser les distorsions subsistantes. Pour un terrain relativement
plat, il est même possible d’effacer l’influence de la courbure de la terre et de la réfraction
par des plaques compensatrices spéciales, à condition que l’altitude de vol, correspondant