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Le Comité Directeur et la Commission ayant établi un ordre de priorité dans la dis- 
tribution du matériel photographique aux Centres, c'est la bande 14A' qui, jusqu'à ce 
moment, a été traitée par le plus grand nombre d'opérateurs. Les Centres de Delft, 
l’I.G.M. de Bruxelles et de Firenze ont entrepris la triangulation de la bande 5A; le Cen- 
tre de Vienne a traité la bande 7A2 et le Centre de Milan, la bande 2A. 
L'état d'avancement des travaux est indiqué dans le tableau N.1. On y trouvera les 
triangulations achevées et les travaux en cours. 
Ainsi qu'on peut le constater, on dispose actuellement de trois triangulations de la 
bande 1A’ avec statoscope (le 2e passage est pratiquement terminé à E.LR.A.) et de 
trois tests par la méthode de référence. En outre, la triangulation de la bande 2A avec 
statoscope est finie; ce ruban a été volé dans des conditions identiques à celles de la 
bande 1A’, seul le support des clichés est différent. Une triangulation solaire de la bande 
5A est terminée par le Centre de Delft, tandis qu’une triangulation de la même bande par 
la méthode de référence et par la méthode Bonneval s’achèvent à I.G.M. de Bruxelles. 
Avant le Congrès de Stockholm, un certain nombre de triangulations seront encore 
observées. 
Ces quelques indications situent le travail accompli. 
Toutes les bandes triangulées ont une longueur de 90 km à 100 km. Le nombre de 
clichés des bandes varie entre 33 et 52, en fonction de la hauteur des vols et de l’angle 
de champ des chambres de prise. 
Comme il l’a été indiqué, les Centres ont utilisé des diapositives obtenues par repro- 
duction à partir de diapositives piquées à l’I.T.C. de Delft. Malgré le soin serupuleux 
avec lequel le laboratoire photographique de l’I.T.C. a exécuté les copies, le matériel n’est 
pas de la meilleure qualité, notamment à cause d’un contraste excessif qui a conduit, 
dans certains cas à des difficultés soit dans l’identification, soit dans la mesure des 
parallaxes verticales. Toutefois, les Centres n’ont pas rencontré de difficultés trop con- 
sidérables et le travail avance régulièrement. 
L'echelle de restitution est généralement comprise entre le 1: 12.500 et le 1 : 15.000, 
seul le Centre de Berlin, qui a employé le stéréoplanigraphe, a adopté l'échelle de 1:20.000. 
Le rapport d'agrandissement dans le réstituteur varie entre 2,1 et 3,3 en fonction de l’in- 
strument, de la hauteur de vol et de la focale de la chambre. 
Comme il l’était prescrit, tous les Centres ont effectué en premier lieu, un test de 
stabilité du restituteur (détermination des zéros), une triangulation sur grilles et la res- 
titution, répétée 24 fois, du couple témoin. 
La question des triangulations sur grilles a donné lieu à de nombreuses discussions 
au sein de la Commission quant à l’adoption, pour ces tests, du dispositif correcteur de la 
distorsion. En effet, ce dispositif, dont l’usage a été rendu obligatoire à la suite de l’avis- 
de la majorité des membres de la Commission, cause des erreurs systématiques dans les 
enchaînements exécutés sur les grilles, celles-ci n’étant pas des clichés réels. Cet incon- 
vénient est sensible surtout dans les restituteurs à projection mécanique. Mais d’autre 
part, ce test ayant pout but l’examen des erreurs systématiques instrumentales, on ne 
pouvait pas se passer du dispositif correcteur. Les Centres ont suivi les instructions, sauf 
PE.LR.A. Avec l'autorisation du président de la Commission, ce centre a exécuté la tri- 
angulation sur grilles sans dispositif correcteur, mais a également vérifié l’exactitude de 
la came correctrice du Santoni IV par un examen soigné de la projection d’une grille. 
L’I.G.M. de Firenze a exécuté deux triangulations sur grilles, l’une avec came et l’autre 
sans came de correction. Le Centre de Vienne a limité sa triangulation à douze couples; 
ce nombre est trop restreint pour l’étude de la propagation des erreurs systématiques sur 
le plan envisagé par la Commission A. 
Dans les triangulations par la méthode avec b, constant (méthode de référence), 
l’orientation relative devait être faite obligatoirement par la méthode numérique. Dans 
l’application des autres procédés de triangulation, seul le Centre de Bruxelles a choisi la 
méthode graphique de Poivilliers; tous les autres ont adopté la méthode numérique pour