46 
terrains plats, méme pour la triangulation solaire. Lorsque les différences de niveau dans 
un couple sont plus grandes de 500 m, le Centre de Berlin effectue deux fois l'orientation 
relative en partant de deux positions opposées et impose au restituteur les valeurs moy- 
ennes des éléments d'orientation. 
Les parallaxes résiduelles sont, comme pour la Commission B généralement inférieu- 
res à 0,02 mm; dans quelques cas seulement elles arrivent à 0,03 mm. 
Cependant, on a trouvé des parallaxes locales parfois trés fortes, dont on n'a pas pu 
expliquer l'origine jusqu'à ce moment. Il est à remarquer que d'aprés le Centre de Milan 
par exemple ces parallaxes résiduelles sont plus nombreuses dans la bande 2A exécutée 
sur plaques que dans le ruban 1A' sur film, dont la prise a été faite en méme temps. 
Une étude approfondie de cette question, défavorable pour la précision, devra étre 
faite ultérieurement. Nous croyons qu’il serait utile de répéter des triangulations en ut 
lisant les diapositives originales. 
Les azimuts de départ de chaque bande, fixés par le Bureau Exécutif, étaient les 
mêmes pour tous les Centres. Ils ont permis d’effectuer les triangulations pratiquement 
sans changement de b,. 
Pour le transport de l'échelle, les Centres devaient utiliser les points nadiraux 
piqués. Les trous de piquage ont un diamétre de 0,1 mm, c'est-à-dire plus grand que celui 
de la marque. Il en est résulté des difficultés qui ont été surmontées en général en utili- 
sant d'autres points voisins du point piqué. Aprés chaque connexion selon les régles éta- 
blies, les coordonnées des points latéraux (points piqués) et des points de contróle, soit en 
moyenne un total de 16 points par couple, pour la bande 1A’, ont été lues et enregistrées. 
Les temps employés pour chaque connexion se situent comme suit: Centre de Vienne 
et LG.M. Bruxelles: 3. h. 25 m; Centre de Milan: 2 h.; E.ILR.A.: 2 h. 30 m; LT.C.: 
1 h. 46 m (triangulation solaire). Les variations entre ces temps sont dues en ordre prin- 
cipal, à la méthode d'orientation choisie et à l'entrainement de l'opérateur, qui dans cer- 
tains cas, n'avait pas une longue expérience de la méthode numérique. Il y a lieu d'obser- 
ver également qu'une partie considérable du temps total, comprise entre une demi-heure 
et une heure, a été employée pour la mesure des coordonnées des points de contróle. Dans 
l'identification d'un certain nombre des points de contróle, on a rencontré des difficultés 
analogues à celles signalées pour la Commission B. Celles-ci sont d'ailleurs compréhen- 
sibles, vue la densité des points déterminés dans les deux polygones. 
TRIANGULATIONS AUX GRANDES ECHELLES (commission B) 
Le tableau no 2 indique la répartition des travaux exécutés. Le nombre total des ru- 
bans triangulés est de 19. On constate que parmi les 10 prises figurant à la colonne no 
1, 7 tests ont été exécutés au moins deux fois et le test VI quatre fois. 
Deux bandes seulement ont été triangulées en aller et retour. 
Le nombre des couples compris dans les bandes varie entre 7 et 36; toutefois dans le 
ruban ,test IV" on n'a pu utiliser que la partie comprise entre les clichés 18-41, c'est-à- 
dire 23 couples. En effet, deux couples intermédiaires avaient un recouvrement insuffi- 
sant. La longueur des bandes essayées varie entre 5,5 et 16 km. 
Le Centre de Vienne a pu utiliser les négatifs originaux, tandis que les autres Cen- 
tres avaient des diapositives à leur disposition. 
L'échelle de restitution varie selon les prises de vues et les Centres. En général, les 
observateurs ont adopté l'échelle la plus grande possible compatible avec la distance 
focale de la chambre de prise. 
Pour la focale de 10 cm, le rapport entre l’échelle des modèles et celle des clichés 
varie entre 4 et 5; pour la focale de 17 cm, entre 1,7 et 2,5 selon le restituteur employé. 
L’échelle des modèles, dépendant de l’agrandissement et de l’échelle des photos, est 
comprise entre 1 : 2.000 et 1 : 5.000. 
Pour exécuter l’orientation relative, trois Centres ont adopté la méthode numérique 
sur six points (disposition classique) après une orientation optique mécanique approchée ; 
A 
A 
5% A EEE AT a 
y»