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le quatrième Centre (EIRA) a, au contraire, choisi la methode optique mecanique (metho-
de symétrique).
Le procédé de connexion adopté consistant en une triangulation dite libre, c'est-à-
dire sans conditionnement, seuls les mouvements de la chambre contenant le nouveau
cliché ont été employés. Dans deux bandes, les indications statoscopiques avaient été en-
registrées pendant le vol. Ces données n'ont cependant pas été toutes utilisées au cours
des observations.
Des procédés particuliers ont été adoptés pour la triangulation au Stéréosimplex III
utilisé à Delft. Cet instrument n'a pas la possibilité d'inverser la base. Par des mesures
sur grilles, on a déterminé avec soin les zéros de l'instrument et le transport des plaques
a été réalisé en tenant compte des différences d'origines des deux chambres.
Dans tous les cas, les parallaxes résiduelles ont été lues deux fois et enregistrées;
elles ne dépassent presque jamais 0,03 mm et, en général, elles sont inférieures à 0,02 mm.
Pour tous les Centres, la valeur quadratique moyenne de cette parallaxe résiduelle est
inférieure à — 0,01 mm dans le modèle, soit inférieure à 5 x dans le plan des clichés.
L'azimut de départ a été fixé de facon à éliminer autant que possible le changement
de b,, en cours de triangulation. La valeur adoptée pour chaque bande n'est pas exacte-
ment la méme pour les différents centres, car elle n'avait pas été précisée par le Président
de la Commission. L'orientation absolue a été effectuée d'une facon approchée dans deux
Centres, poussée jusqu'à obtenir une précision satisfaisante dans les autres.
Les clichés n'étant pas piqués, on ‘a choisi pour le transport de l'échelle, deux ou
trois points prés du nadir. Dans certains cas, on a également lu comme contróles les hau-
teurs de deux points situés sur la perpendiculaire à la base passant par chaque nadir
mais sans utiliser ces altitudes pour modifier ni l’orientation relatve, ni la base.
Au centre de Delft on a piqué trois points sur chaque plaque pour la comparaison de
deux couples successifs. La concordance entre les coordonnées des points latéraux déter-
minées dans deux couples successifs, était généralement bonne; le Centre de Zürich obser-
ve que les différences sont plus petites pour les prises grandangulaires.
Après chaque connexion, suivant les instructions données par le Président de la
Commission, les coordonnées des points de contrôle ont été lues en deux cycles successifs.
La disposition des points de contrôle devait s’adapter
au mieux au schéma représenté ci-contre.
Le Centre de Vienne a observé en moyenne plus de
161) points par couple, celui de Delft 5-62), le Centre de
Ns Zürich 7,6 et l'EIRA 7,5.
Le temps employé, par connexion, varie entre deux et
trois heures en fonction des dispositions prises par les Cen-
tres pour les différentes opérations, à savoir: nombre des
points choisis pour le transport d'échelle, densité des points de contróle observés, entrai-
nement de l'opérateur, méthode d'orientation relative, etc.... Environ la moitié de ce
délai total a été affecté à la lecture des coordonnées des points de contróle.
En général, on n'a pas rencontré de difficulté pendant le travail. Trois diapositives
du test III envoyées à Delft montraient cependant une réticulation considérable et un
cliché envoyé à l'EIRA possédait probablement une déformation locale qui a rendu l'orien-
tation relative très difficile.
Les points de contrôle n’étaient pas tous bien visibles. Par exemple, ceux situés sur
les routes présentaient un contraste insuffisant avec le terrain, ce défaut a rendu l’iden-
tification et le pointé plus pénibles. Ces manques de visibilité n’affectent cependant qu’un
pourcentage de 10 à 15 du nombre considérable de points établis.
1) Seulement les bandes originales (IX et X), photographiées par l’Autriche, ont été
trianguleés.
2) Quoiqu’il ait été poss. d’observer 8 points, les observateurs ont omis les points centrals.