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Photographies par satellite et erosion
JUD
L'chelle trés petite des photographies par satellite (1/3369) fait
qu'une seule photographie couvre 34 225 km“. Ceci permet une vision globale à
l*chelle d'un bassin versant ou d'une région pour mieux comprendre les les
mécanismes de l'érosion et ses coralaires le transport et le dépôt. Une car-
tographie est même possible des processus dans le cadre d'avant projet, afin
de délimiter les grands ensembles et préparer un programme d'étude détaillée
qui serait axésur phetographies &ériennes et le terrain. Le gain de temps en-
registrée qui est très apprécié dans le cas d'un problème aussi urgent que
lérosion est très important. La méthode est très recommandé pour l'étude des
bassins versants de barrage dont la construction se décide à l'imporviste pour
des raisons polètiques ou autres. Elle permet de delimiter en quelques semai-
nes les zones qui fournissent beaucoup de matériel et risquent de réduire la
survie du barrage en comblant la retenue. Une étude plus précise ou un trai-
tement approprié serait appliquée dans une 29"? étage à chaque cas. L'expé-
rience a été tentée avec interet dans le cadre de la constuction du barrage
de Sidi Saad en Tunisie centrale. L'autre avantage reconnu aux photographies
par satellite c'est la dissociation de l'information par le système des emul-
sions multispectrales. Chaque photo est”Tréalité 4 photos qui sont superposables
et donnent l'image visible par l'oeil humain. Dans le cas de l'étude de l'éro-
sion en Tunisie centrale c'est la bande 5 et secondairement 7 qui apportent
le plus d'information et permettent de delimiter des zones de grisé assez
homogème correspondant à une plus ou moins grande stabilité. Les photos fausse
couleur agrandies jusqu'au 1/200.000e se sont montréselles aussi très riches
en information concernant l'érosion etant donné que la végétation facteur pri-
mondial de stabilité se trouve bien délimité. A partir de bandes magnétiques
l'agrandissement peut aller jusqu'au 1/50000e, ce qui permet d'entrer encore
plus dans le détail. Le fait de disposer d'image à intervalle régulier nous
permet de les superposer dans un but d'étude comparative (composition dia-
chronique) afin de suivre l'évolution de la dynamique érosive avant et après
les crises qui affectent particulierement les regions à système morphogénéti-
que contracté comme la zone méditerrannéenne.
Photographie par satellite et cartographie de l'érosion en
Tunisie centrale
Notre document principal de travail fut la photo Landsat 1 N°
ID 1199.09311 du 7 fevrier 1975. C'est une photo nette, sans nuage, multispec-
trale avec une version fausse couleur et une autre couleur vraie. Elle a été
agrandie pour le bessoin de la cartographie à l'echelle 1/500.000e et 1/200.000
Celle ci peut être considérée comme une limite au dela de laquelle la nettelé
de l'image photographique est compromise.
L'étude préliminaire des imagesa montré que la photo de la bande
5 et la version fausse couleur conviennent le mieux à l'étude de l'érosion en
Tunisie centrale. l'avantage de la seconde était dans la determination de la
couverture végétale (nature - taux de recouvrement, etat de developpement).
Celle ci joue un rôle primordial comme élément de stabilité ou d'instabilité
des milieux naturels.
L'image par satellite ne décède que les processus actuels d'un
niveau faxonomique déterminé en rapport avec l'echelle et la résolution au
sol. La dynamique ancienne n'apparait qu'a travers les formes de terrains
qu'elle a engendrées (glacis. lunettes). Lorsque les formes de dissection ap-
paraissant en blanc'sont difficilement perceptibles, ce sont les différentes
tonalités du grisé qui nous ont permis de classer la zone dans tel ou tel pro-
cessus d'&rosion.
L'interprétation visuelle nous a permis de distinguer les don-
nées suivantes représentés dans la carte ci contre :
= Les zones de concentration de l'eau : correspondant aux monta-
gnes calcaires, le plus souvent & nu (gris clair sur l'image), Bans certains