II.2 Données photographiques 
Les photographies aériennes ont été prises par le Service Fédéral des 
Mensurations le 28 septembre 1977. Deux chambres Wild RC 10, avec objectif 
Aviotar 2 (f = 152 mm, à = 90°), ont été utilisées simultanément. Les cli- 
chés sont du format 23 x 23 cm. Une chambre portait un film couleur Ekta- 
chrome A 2448 et l'autre un Kodak Infrarouge Aérochrome 2443 fausse couleur. 
L'altitude de vol était 1570 m.s.sol. 
L'échelle est approximativement 1: 10000. Un tirage noir-blanc de la 
photo couleur est présenté à la figure 2. 
II.3 Données au sol 
Les données au sol résultent de campagnes de relevés de l'occupation 
des sols à des dates proches de celles des vols, soit le 2l mai pour le vol 
avec l'analyseur à balayage, et le 3 octobre pour le vol photographique 
(fig. 3 et 4). 
II.4 Contrôle des données de l'analyseur à balayage 
La restitution photographique de l'image (fig. 1) montre la bonne qua- 
lité géométrique de la prise de vue. Au point de vue radiométrique, nous 
constatons que les capteurs n'ont pas fonctionné pour certaines lignes de 
balayage. Nous effectuons en outre sur ces données un contrôle du fonction- 
nement du radiomètre en dressant les histogrammes des densités optiques 
(c'est-à-dire des valeurs digitalisées de la radiance) des réponses des 
capteurs aux sources de références. Sur cette base, le canal M2ST est reje- 
té. Nous n'effectuons pas dé corrections radiométriques, le but de notre 
étude ne le justifiant pas. 
II.5 Numérisation des données photographiques 
Afin d'appliquer aux données photographiques le même traitement qu'aux 
données de l'analyseur à balayage, il convient de numériser l'information 
qualitative contenue dans le document photographique. À cet effet, nous dis- 
posons du système suivant (fig. 5): une caméra électro-optique balaye 
l'image éclairée en transparence. Un moniteur de télévision noir-blanc per- 
met la mise au point et le contrôle de l'image, qui est alors digitalisée. 
Le stockage de l'information s'effectue sur disques ou bandes magnétiques. 
Un mini-ordinateur contrôle les opérations et permet le traitement numérique. 
Le résultat s'affiche soit sur un moniteur TV couleur par le biais d'une 
mémoire de rafraîchissement à 4 bits (16 niveaux de gris ou 16 couleurs), 
soit sur une imprimante électro-statique. Le traitement et la restitution 
sur imprimante rapide sont également possibles sur l'ordinateur central de 
l'EPF-L (CDC 6500). La liaison entre les deux ordinateurs s'effectue par le 
biais des bandes magnétiques. 
Nos deux photographies ont subi les digitalisations suivantes: 
- sans filtre 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
- avec filtre Kodak Wratten no. 29 (rouge), puis no. 61 (vert) et no. 47 (bleu). 
Nous obtenons donc au total 8 canaux. Remarquons toutefois que ces der- 
niers n'ont pas la même signification physique que les canaux obtenus par 
l'analyseur à balayage.