Les résultats de classification non supervisée n'ont pas été chiffrés.
.Le défaut de la méthode est ici bien évident: l'opérateur n'est pas maître
des classes obtenues. La comparaison &vec d'autres méthodes est donc difficile.
VII. Conclusions |
Les données photographiques numérisées donnent des résultats de classifi-
cation systématiquement inférieurs à ceux obtenus par analyseur à balayage.
Cela est dû à l'allongement de la chaîne de traitement, où l'information se
dégrade un peu à chaque pas. Les résultats ne sont toutefois pas extrêmement
différents, et la photographie aérienne numérisée peut être un succédané de
l'analyseur à balayage.
Quant aux diverses méthodes de classification, la méthode barycentrique
donne les meilleurs résultats. La méthode hyperboîte conduit à des performances
légèrement moindres, et celle de Sebestyen à des résultats un peu moins bons.
Il faut rechercher les défaillances des algorithmes dans les divergences entre
les hypothèses de méthodes - classes symétriques entre autre- et la réalité.
Il n'est cependant pas possible de choisir une méthode en excluant les
autres. Seule la comparaison des résultats de plusieurs méthodes peut conduire
à l'interprétation complète des thèmes à mettre en évidence.
Il convient aussi de rechercher des méthodes permettant d'améliorer les
performances, par lissage des résultats de classification, ou utilisation de
données multitemporelles.
Références:
Rapport de stage au CESR
C. Morzier, CESR no. 76661, Toulouse 1976
Méthodes de classification - Application à l'étude des sols et des eaux
A. Musy, P. Meylan, IGR (document interne), Lausanne 1977
Méthodes et programmes d'analyse discriminante
J.M. Romeder, Dunod, Paris 1973.
Remerciements:
Cette étude s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche plus géné-
ral, entrepris par l'Institut de Génie Rural et financé par le Fonds National
Suisse de la Recherche Scientifique et qui s'intitule:
"Etude des caractéristiques hydrodynamiques des sols par télédétection
en vue de l'aménagement agricole des eaux”.