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Pour un sol déterminé, il est possible d'avoir plusieurs couches
de sol dont les réserves soient différentes. || faut donc pour le sol
faire la somme des réserves et donc, effectuer plusieurs boucles sur le
modéle.
Pour une móme couche de sol, plusieurs aspects peuvent inter-
venir. On obtient plusieurs évaluations qu'il faut sommer en 5. Par
exemple, pour un sol de texture limoneuse, et battant, il faut faire :
(R.— 41). (7.1) - 5 -R-2
Cette somme sera multipliée par un facteur de profondeur. On arrive ainsi
au calcul de RE : réserve en eau du sol.
Le Modèle 3 : humidité des sols
Ce modèle prend en compte la position topographique du sol
étudié, afin d'évaluer les arrivées ou les départs d'eau au niveau du
paysage. || nécessite la prise en compte des rósultats des modéles 1 et
2. || permet de déterminer l'humidité du sol en fonction du temps, la
référence étant celle des états successifs d'humidité du sol calculés
par la méthode classique du bilan hydrique (GIRARD, 1975).
A partir de ces modèles, on peut donner une appréciation :
- sur la valeur de la Réserve en eau du sol
- sur la durée des périodes
.d'engorgement du sol
.d'asséchement du sol
.de sécheresse du sol
.de reconstitution du stock en eau du sol
- sur la dynamique de l'eau dans le sol.
Avec l'interprétation des images et photographies, on peut
établir la répartition spatiale.de l'humidité des sols. Si l'on peut
disposer de documents pris à diverses dates, on peut alors ajuster les
modèles et espérer une prévision des divers états d'humidité des sols.
CONCLUSION
Pour donner un diagnostic complet en matière d'humidité des
sols, il est nécessaire d'utiliser l'ensemble des données de la télédé-
tection et de leur ‘adjoindre un certain nombre d'estimation.
On peut alors, à l'aide de modèles simples, anprécier les
divers états de l'humidité du sol dans le temps et dans l'espace, et
saisir quelles sont les relations entre le sol et l'eau dans un paysage.