0,1 à 0,5 cm pour des détails architecturaux, compatible avec une échelle
de 1:1 1:5.
0,
Uti Oy f=
à 1 cm pour des éléments architecturaux de petite dimension, compati-
ble avec une échelle de 1:10 ou 1:20.
-
- 1 à 2 cm pour l'ensemble d'un édifice, compatible avec l'échelle la plus
courante de 1:50.
- 3 à 5 cm pour des relevés d'ensemble à 1:100 ou 1:200, cette échelle
étant choisie soit en raison de la finalité du relevé (structure générale, par
exemple), soit parfois en raison des trés grandes dimensions de l'édifice.
2 - Facteurs de précision liés au processus photogrammétrique
Les lois de la "précision photogrammétrique" ne sont pas particuliéres
aux relevés architecturaux, mais certaines caractéristiques de ces relevés
accentuent leurs effets.
2.1 - Il est rare que le relevé extérieur ou intérieur d'un édifice puisse se
faire selon le méme schéma qu'une prise de vues aérienne, c'est-à-dire sous
forme de bandes de photographies. Les conditions d'accessibilité et de recul,
le relief du sujet traité, les angles morts créés par les discontinuités de la
surface architecturale conduisent presque toujours à un schéma de prise de vues
par couples indépendants. De plus, ces mémes raisons imposent le plus souvent
un rapport base/éloignement assez faible, que l'on s'efforcera de maintenir
entre 1/5, pour éviter d'enregistrer sur les deux clichés des contours appa-
rents trop différents, et 1/15 pour maintenir un angle d'intersection des rayons
perspectifs suffisant et une précision satisfaisante (pour respecter rigoureu-
sement les normes indiquées ci-dessus, il faudrait méme limiter le deuxième
rapport & 1/12).
Ceci remet en cause l'intérêt des chambres super-grand-angulaires en
photogrammétrie architecturale qui n'est réel que pour des éléments de faible
relief ou pour déterminer un canevas d'appui destiné à plusieurs couples de
clichés pris avec des champs normaux.
Ceci donne également une certaine "fragilité" aux stéréomodèles formés
dans les appareils analogiques, même de haute précision, fragilité d'autant
plus grande que l'élément architectural relevé à une grande profondeur. Les
risques de déformations des modèles et, par conséquent, d'erreurs dans la res-
titution, sont alors très importants. Deux composantes de l'orientation interne
et de l'orientation relative sont particulièrement sensibles : la convergence
relative et le centrage des clichés. Les effets d'une erreur sur la convergen-
ce relative sont bien connus, ainsi que le remède qui consiste à mesurer une
distance de contrôle sur toute la profondeur du sujet. Les conséquences des
erreurs de centrage des clichés sur les porte-clichés sont beaucoup plus rare-
ment prises en considération ; elles sont pourtant très significatives.
Pour étudier ces conséquences, nous reprendrons les formules bien con-
nues de la "stéréophotogrammétrie terrestre" dans le "cas normal" de prise de
vues :
y
y S D. eccsoesm— X mx'.— z=2'. — (1)
P
formules dans lesquelles :
X, y, Z sont les coordonnées-objet
x', z' les coordonnées-image sur le cliché gauche
x", 2" les coordonnées-image sur le cliché droit
pr la distance principale de la chambre
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