Full text: XVIIIth Congress (Part B3)

estimé à environ 50% du temps de saisie initiale 
(avec largement moins de 30% d’objets à corriger 
ou à rajouter), mais ce chiffre n’a pas encore été 
vérifié expérimentalement. L'hypothèse de gain de 
temps faite pour la méthode automatique peut donc 
être sous-évaluée. 
A l’opposé, nombre de facteurs n’ont pas été pris 
en compte. L'augmentation du nombre d'images 
manipulées est importante (d'un facteur presque 
20). Méme si le coüt de stockage n'est plus 
aujourd'hui un facteur déterminant, la manipulation 
de trés gros volumes de données (un chantier IGN-F 
représenterait 200 gigabytes) peut avoir des 
conséquences sur l'organisation du travail. Nous 
n'avons actuellement pas d'outil pour évaluer cet 
impact. La faible surface des images traitées peut 
également constituer un facteur de diminution de la 
productivité. Sous les hypothéses de temps de 
saisie effectuées, et compte tenu du changement 
d'échelle, un opérateur devrait changer de couple 
environ toutes les 4 heures. Méme avec des 
procédures automatisées de préparation des 
données, le temps d'archivage du couple terminé et 
de chargement du nouveau couple peut étre non 
négligeable devant le temps de saisie. 
Sur un autre plan, en admettant que les gains de 
productivité soient démontrés, il n'en reste pas 
moins que les produits de la saisie automatique et 
de la saisie manuelle ne sont pas les mémes (en 
particulier au niveau de la représentation en Z). En 
ce sens, la méthode de Gabet et al. ne réponds pas à 
une demande d'automatisation d'un processus 
existant, avec ses spécifications de produit, mais 
propose un nouveau produit — à moindre coüt. Ce 
type de solution aura donc du mal à convenir aux 
gros producteurs, dont la réactivité à l'évolution 
des produits est faible. 
3.2. Interactivité 
La mise au point d'outils semi-automatiques peut 
étre vue comme la recherche du meilleur équilibre 
entre la complexité de l'interface opérateur 
(facteur de perte de productivité) et la robustesse 
des méthodes employées (facteur de gain de 
productivité). Schématiquement (figure 3), plus le 
processus automatique est simple, plus son temps 
de mise en oeuvre est court (temps de saisie 
faible), mais plus le temps de reprise sur erreur 
est élevé (temps de correction). Inversement, on 
peut rendre le processus automatique plus robuste 
au prix d'une augmentation de l'interaction (entrée 
de paramétres, saisie d'amorces complexes, choix 
de modéle, etc...). 
On peut donner plusieurs exemples à ce type de 
démarche. L'utilisation du corrélateur ATE est 
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B3. Vienna 1996 
contrôlée par 3 modèles de terrain (terrain plat, 
terrain vallonné et terrain montagneux), qui 
correspondent à des jeux de paramètres de 
contrôle de l'algorithme. L'ajustement individuel de 
chaque paramétre conduirait probablement à de 
meilleurs résultats, mais demanderait un temps 
opérateur prohibitif. De méme, dans les méthodes 
de restitution des bâtiments, l’emploi de modèles 
génériques permet la mise en oeuvre de méthodes 
entièrement automatiques (Dissard and Jamet, 
1995) au prix d’un taux d’erreurs trop élevé pour 
une utilisation opérationnelle de la méthode, tandis 
qu’une méthode à base de modèles paramétriques, 
plus robuste, (e.g. Weidner and Fórstner, 1995) ne 
sera rentable que si l'on impose pas à l'opérateur 
de choisir interactivement entre un nombre trop 
important de modéles. 
5 A 
  
  
Temps de saisie 
A = Temps de correction 
  
  
  
Temps opérateu 
  
  
  
Robustesse de l’algorithme 
Figure 3 : La mise au point d’un processus semi- 
automatique est un compromis entre la complexité de 
l'interface (temps de saisie initiale) et le taux d'erreur 
admis (temps de correction). 
L'IGN-F est actuellement en train d'évaluer deux 
approches semi-automatiques, concernant la resti- 
tution des courbes de niveau et la saisie du réseau 
routier sur photographies à moyenne échelle 
(résolution au sol de 40 à 60 cm). Cette expérience 
met en évidence plusieurs difficultés dans l'esti- 
mation des gains de productivité réels apportés par 
les méthodes proposée. 
Le choix de sites de tests représentatifs 
constitue le premier probléme. Lors des évalua- 
tions des méthodes de corrélation automatique pour 
la production de courbes de niveau, conduites par 
A.Duperet (IGN-F), une dizaine de couples ont été 
sélectionnés pour assurer un échantillonnage mini- 
mal des paysages possibles (terrain plat, vallonné, 
montagneux ; variations dans la densité du couvert 
végétal ...). S'agissant de comparer les perfor- 
mances de plusieurs algorithmes de corrélation et 
de post traitement (élimination du sursol, lissage, 
corrections interactives), le coüt d'une telle 
expérience s'avére élevé, et les délais de réalisa- 
tion importants (la mise en oeuvre de l'ensemble 
des tests s'est étalée sur neufs mois). Pour autant, 
sa représentativité reste assez faible. Dix couples 
372 
    
   
  
  
  
  
   
  
  
   
  
  
    
   
  
  
  
   
     
   
  
  
  
  
  
    
   
  
   
  
  
   
   
  
  
    
   
  
   
  
   
   
  
   
   
  
   
  
  
     
   
    
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