toujours en parfait accord avec la restitution photogrammétrique. On voit donc ici que la cohérence
interne se trouve à la base méme des opérations de révision dans lesquelles la cohérence des élé-
ments cartographiques entre eux est pratiquement considérée comme prioritaire sur la précision
absolue de leur localisation sur le terrain.
Quant à celle-ci (cohérence absolue de la carte avec le terrain) il va de soi qu'elle ne peut
être contrôlée que si l'on oriente le faisceau avec des points d'appui ayant été déterminés sur le
terrain, autrement dit avec des points de stéréopréparation (ayant servi à la restitution ancienne).
Cette condition n'est évidemment que rarement réalisable, puisque le nombre de points de stéréo-
préparation encore visibles sur la nouvelle photo n'atteint pas forcément le minimum nécessaire
à son orientation.
2°/ La deuxième remarque a trait à l'étendue de la zone sur laquelle on opère le contrôle : on peut
choisir des points d'appui sur toute l'étendue de la photo ou les grouper par zones élémentaires qui
font chacune l'objet du traitement décrit ci-dessus. Dans le premier cas, on contrôle la cohérence
interne de la partie de la carte couverte par la photo ; dans le second cas, on ne contrôle la cohé-
rence que zone par zone ou facette par facette. Si le relief est assez morcelé, cette dernière pro-
cédure permet des contrôles par blocs morphologiquement homogènes. Elle s'applique notamment
dans le cas où la cohérence d'ensemble s'est révélée défectueuse. En outre elle est d'un grand in-
térêt si on cherche à positionner des éléments nouveaux (cas de la révision) tout en respectant en
priorité la cohérence avec les éléments anciens.
Résultats
Deux essais ont été menés indépendamment, sur les feuilles de Charlieu et de Bourges.
Les conditions de l'expérience et ses résultats sont donnés ci-dessous.
Feuille de Charlieu
Restitution photogrammétrique : photos à 1:40 000 (1968)
Contróle analytique à l'aide de photos à 1:30000 (1971)
Points d'appui et points de contróle utilisés : calculés par aérotriangulation analytique.
Deux séries d'essais ont permis de tester la méthode par zone (contrôlant une homogé-
néité locale entre les points d'appui et les points de contrôle) et la méthode globale (utilisant des
points répartis sur l'ensemble de la photo).
a) Essais par zone : deux zones ont été testées, l'une avec relèvement sur 5 points d'appui, l'autre
sur 4 points d'appui. Deux points de contrôle ont été utilisés dans chaque cas. Les écarts sont les
suivants. :
position du sommet du faisceau perspectif (dernière iteration)..... 3m
écarts sur les points d'appui après relèvement .............. Nue 0,2.m
écarts sur leg pointe de contrOle ............ ee rtt peto 1m
b) Essai global: 7 points d'appui et 4 points de contróle
position dursommet EN ER. eeu 5,5 m
écarts sur les pointe d'appui ............ eer rh rh eee 0,5 m
écarts sur les points de Contröle .....................0..00....0 + 1m
Il s'agissait ici de tester la méthode de contróle autant que la restitution de 1969, et la
qualité des résultats obtenus s'explique à la fois par la pertinence de la méthode utilisée et par la
cohérence des points d'appui et de contrôle, calculés par aérotriangulation. Ce dernier avantage
ne se retrouve pas dans l'essai suivant.
Feuille de Bourges
Restitution photogrammétrique : photos à 1:40 000 (1967) : stéréominute brute.
Mise au net et complètement : opérés à l'aide de photos à 1:30 000 (1970) : stéréominute nette.
Contrôle analytique : opéré à l'aide de photos à 1:30 000 et des deux stéréominutes.
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