Full text: Révision (Première partie)

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la luminosité vaut L. Si cette courbe admet un maximum marqué, il y a une ligne de contraste sui- 
vant un certain niveau de luminosité, indiqué par l'abscisse du maximum. On obtient alors une 
plage de points dont la luminosité est supérieure au seuil et une plage correspondant aux autres 
points. La frontière entre les deux plages donne la ligne de contraste cherchée qu'on appelle ligne 
caractéristique. 
2. Points caractéristiques - Un algorithme de parcours de courbe calcule l'angle de la ligne 
en chacun de ses points. Si l'angle est supérieur à une certaine valeur (donnée en paramètre), le 
point correspondant est appelé caractéristique. 
  
b) Corrélation des points caractéristiques 
  
Chaque point caractéristique possède un certain nombre de paramètres : niveau de luminosité, 
contraste, coordonnées, pente de la ligne caractéristique avant le point et après, angle de la ligne ... 
Lorsqu'un point est à corréler sur une première photographie, on sait approximativement où 
doit se trouver son homologue, par le fait qu'un voisin a déjà été corrélé ou qu'il est dans le voi- 
sinage d'un point de calage du terrain. Ce fait sélectionne une dizaine de points, sur la deuxième 
photographie, situés dans un certain voisinage. A un couple de points caractéristiques on fait cor- 
respondre la valeur d'une fonction d'évaluation de leur ressemblance.. Cette fonction dépend des 
paramétres des deux points. 
Nous corrélons alors le point de la premiére photographie et le point du voisinage sélectionné 
qui donne, avec le premier point, la plus grande valeur de la fonction d'évaluation de leur ressem- 
blance. 
Les points caractéristiques ainsi corrélés ne sont conservés que dans le cas où ce maximum 
est supérieur à un seuil préalablement fixé et déterminé expérimentalement. Par ailleurs, il faut 
que dans un voisinage les deux figures géométriques formées par les points corrélés se ressemblent 
suffisamment. Un certain nombre de points corrélés aberrants sont ainsi éliminés. 
Les points corrélés ont été obtenus avec une certaine incertitude sur leurs coordonnées. Des 
points situés dans leur voisinage peuvent donner lieu à une meilleure précision, et correspondent 
au minimum d'une fonction de similitude formée sur les informations de luminance du voisinage 
des points corrélés. Ils constituent les points corrélés définitifs et remplacent les précédents. 
3. LES ESSAIS 
De deux photographies aériennes au 1:30 000 (approximativement), on extrait deux rec- 
tangles homologues de 24 x 36 mm que l'on numérise au pas de 20 um. Par un procédé de com- 
mande numérique de table traçante, on peut restituer visuellement la photographie définie par ses 
valeurs numériques de digitalisation. La figure 2 montre la restitution de l'un des deux rectangles 
24 x 36 mm ; les points en surimpression sont les points caractéristiques corrélés sur les deux 
photographies : il en a été obtenu 196. 
Les altitudes correspondantes ont été calculées par l'IGN lorsque cela était possible 
(180 points) et restituées en position sur une restitution analogique des courbes de niveau à la 
même échelle afin de donner une idée de la répartition globale des points corrélés et des erreurs 
d'altitude commises (voir figure 3 un fragment de la carte ainsi obtenue). 
En vue d'évaluer la précision de la méthode de corrélation automatique du LCA, il a été 
effectué à l'IGN une corrélation par pointés stéréoscopiques manuels des mêmes fragments dans 
un appareil de restitution Présa du 1er ordre, et également une corrélation au Stéréomat. 
Ces essais ont montré que la précision des résultats obtenus par le LCA est comprise 
entre celle du Présa et celle du-Stéréomat et qu'elle dépend du pas de numérisation. 
4. CONCLUSION 
Les résultats de l'étude de corrélation automatique montrent qu'il est raisonnable d'es- 
pérer un développement des méthodes numériques par rapport aux méthodes analogiques. Les pré- 
cisions atteintes sont trés encourageantes bien que la répartition des points corrélés ne soit pas 
trés réguliére dans le plan. Il convient également d'imaginer un systéme opérationnel qui permet- 
tra de dépouiller des photographies en grand nombre dans un temps relativement court. Cela s'avére 
difficile dans la mesure où le logiciel ne peut pas facilement être câblé. 
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