Full text: Révision (Troisième partie)

  
2. VERS UN CADASTRE ECOLOGIQUE 
Outre sa fonction de conservatrice de l'espace rural, l'activité agricole posséde une fonc- 
tion économique par la production de biens vitaux de consommation. Cette activité, qui peut se dé- 
velopper davantage grâce à une meilleure rentabilité, assurera en plus la fonction de ''protectrice 
des ressources naturelles". 
Le paysage se compose d'abord de tous les éléments naturels sur lesquels l'homme n'a 
pas ou peu d'influence, dont la topographie du sol(relief, talus, chemins creux), ensuite des élé- 
ments qui subissent l'influence de l'homme (agriculture, forêts, infrastructure routière, la struc- 
ture parcellaire). Une cartographie des régions rurales devrait donc être faite en tenant compte 
des objectifs à atteindre et de la vocation particulière de l'espace agricole et rural. En plus des 
indications qu'on trouve actuellement sur nos plans, les éléments suivants devraient y trouver 
une place : 
- les zones agricoles destinées à l'agriculture au sens large du terme. 
- les zones forestières. 
- l'infrastructure. 
- les zones d'habitat. 
- les zones écologiques ou zones équipotentielles, c'est-à-dire les surfaces ayant la 
même valeur et la même signification pour les vies végétale et animale. 
les courbes de niveau. 
La gestion de l'espace rural devient ainsi une tâche générale et fondamentale qui mérite 
d'être globalisée. Dès lors, un cadastre écologique s'impose. 
3. LA CARTOGRAPHIE À GRANDE ECHELLE EXISTANTE 
La plupart des plans à grande échelle existant actuellement sont du type "'dessiné''. La 
valeur métrique de ces plans est d'ailleurs trés variable suivant le pays envisagé. En fait, la car- 
tographie cadastrale est fortement influencée par le systéme hypothécaire en vigueur. On distingue 
deux tendances : 
3.1. Le système positif qui prévoit pour chaque bien immobilier un document à caractère admi- 
nistratif valant un titre de propriété. Dans ce système, le fonctionnaire conservateur de ces docu- 
ments joue un rôle actif puisqu'il est autorisé à prendre des décisions en cas de désaccord entre 
propriétaires. Tous les facteurs pouvant influencer la destination du bien sont repris dans les re- 
gistres publics. Le système positif est d'application en Suisse et en Allemagne (Grundbuch). 
3.2. Le système négatif qui assure uniquement le caractère public du titre de propriété. Ce 
n'est plus le fonctionnaire responsable mais le tribunal qui est chargé de résoudre tous les pro- 
blèmes qui traitent de la propriété. Le système négatif est d'application en Belgique et dans une 
moindre mesure aux Pays-Bas. 
La nature du Cadastre et la cartographie connexe dépendent essentiellement du système 
hypothécaire appliqué. Le système positif entraîne un Cadastre juridique tandis que le système 
négatif implique un Cadastre fiscal. Il existe également des cadastres techniques qui sont orientés 
spécialement vers une cartographie de haute valeur métrique. Dans tous les cas, la documentation 
graphique ne donne que la situation de la propriété. Dans l'exposé qui suit nous devrons nous ins- 
pirer des possibilités et des buts poursuivis par ces trois méthodes différentes de travail. Prati- 
quement, on peut dire qu'il serait illusoire de compléter dans un délai raisonnable, les plans des- 
sinés existants par les informations désirées. On se tourne dès lors vers le plan photographique. 
4. LA CARTOGRAPHIE PHOTOGRAPHIQUE 
Nous croyons qu'il est inutile d'accentuer davantage la valeur quantitative et qualitative 
d'un plan photographique obtenu par redressement ou par orthophotographie. En fait, le plan pho- 
tographique témoigne de l'impossibilité d'intégrer tous les renseignements dans une cartographie 
classique. La richesse des détails peut provoquer une densité d'informations capable de rendre 
le document illisible pour un utilisateur non averti. Cet inconvénient n'existe pas dans le cas qui 
nous occupe puisqu'il s'agit des échelles 1:2000 ou 1:1 000. Le photoplan se distingue du plan clas- 
sique par le fait que l'interprétation reste à faire par l'utilisateur et que celui-ci ne peut recon- 
naître que ce qu'il connaît. 
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