Full text: Actes du Symposium International de la Commission VII de la Société Internationale de Photogrammétrie et Télédétection (Volume 2)

  
  
   
  
   
  
  
  
  
  
  
   
   
   
  
  
  
  
  
   
  
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
mique 
bien qu'il 
permettant 
mais opaques 
la proprié- 
(4) 
avec préci- 
de surface 
teindre le 
dars. Quel- 
6 et 7. 
P 
> l'émissi- 
secs avec 
'S sont 
valeur ab- 
ision (échan- 
grandes 
| bidirec- 
figure 7, 
oefficient 
rs sables 
rique à 
|. températu- 
  
  
La méthode de mesure proposée et le dispositif expérimental utilisé permettent 
de vérifier les formules donnant l'émissivité effective de milieux hétérogènes. 
Dans le cas de deux sables l'accord entre le modèle et la mesure est excellent. 
IV - Quelques exemples de l'impact thématique de la télédétection dans 
les bandes infrarouge thermique 
  
Dans les parties précédentes, seule l'analyse de la luminance d'une ta- 
chelle isolée a été présentée. Or la télédétection permet d'étudier la réparti- 
tion spatiale et l'évolution dynamique de ces luminances et d'en déduire des 
informations spécifiques sur le milieu étudié. C'est pourquoi la plupart des 
communications présentées à Avignon ont abordé cet aspect. 
IV-1- Variabilité spatiale et propriétés du couvert 
  
La répartition spatiale des luminances infrarouge thermique d'un couvert 
mesurée in situ présente une variabilité dont les caractéristiques sont aussi 
intéressantes à connaître que la valeur moyenne. Comme l'ont en effet montré 
Ph. Malet et al.8), cette variabilité locale peut être reliée aux états struc- 
turaux et phénologiques du couvert. Ainsi G. Guyot et al.“) ont montré 
l'influence du taux de couverture végétale et du déficit hydrique sur les his- 
togrammes de fréquence de température radiative. Ces résultats sont présentés 
figures 8 et 9. Les auteurs notent la difficulté d'obtenir des histogrammes 
de fréquence précis car 
. sur le méme site, des 
Mais : range Est Ouest mesures faites à des in- 
F (Mont favet: 1981) tervalles de temps trés 
1 voisins (quelques secon- 
des) pour une journée 
calme, conduisent à des 
différences significa- 
215.08 : , 
16-07 tives sur les histogram- 
mes mais non sur les 
M LAN températures moyennes. 
N On note l'influence du 
\ taux de couverture végé- 
" tale, de l'état phénolo- 
gique et de l'humidité, 
non seulement sur la 
valeur moyenne mais sur 
la forme de l'histogram- 
Figure 8 : Histogrammes de fréquence des températures me (largeur, distribu- 
204 aa 4.06 
  
T 
25 30 35 40 45 50 55 50 T*C 
relatives mesurées sur la méme surface d'un couvert tion bimodale se trans- 
de mais (INRA 508) autour du midi solaire dont les formant en unimodale 
rangs sont orientés Est-Ouest. etc... ). De plus, 1'é- 
cart entre température 
radiative des feuilles 
du plant et du sol sous-jacent décroît avec l'évolution du végétal, comme l'é- 
cart dû à l'effet de l'orientation des rangs. 
(D'après G. Guyot et al.°) 
= 
Cette variabilité locale, liée à la structure et à l'état du végétal, peut 
aussi indiquer des différences notables dans les échanges thermiques et hydri- 
ques du végétal comme l'ont noté P. Boissard et al.2). Leurs résultats sont 
montrés figure 10 et table 2 où l'on voit que pour des couverts de structure 
différente à la même température radiative moyenne, les rapports de Bowen sont 
très variables. Cette variabilité locale n'est actuellement pas observable à 
partir des canaux thermiques des satellites qui intégrent toutes ces différen- 
ces comme l'ont noté B. Seguin et al.'') dans leur étude sur les données de 
NOAA 5. 
  
   
  
  
  
   
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.