— m
L'aurore était elle-même une de ces divinités, et la plus
charmante, toujours belle de fraîcheur et de Jeunesse , tou-
Jours saluée et invoquée avec reconnaissance parce qu’elle étais
la premiére à annoncer la défaite des Lénébreuses puissances du
mal, et que, chaque matin, messagére aimable et fidèle, elle ye-
nait éveiller doucement les enfants de l'homme dans les di-
verses contrées de la terre.
Ce n'est plus avec ces émotions naives de l'antiquité que
nous contemplons les scénes éternelles de la création. Nous ne
doutons plus du lever régulier du soleil : nous savons l’heure,
la minute, la seconde où il apparaîtra sur l'horizon, et nous
pouvons aussi calculer avec précision la durée de l’aurore dans
tous les climats. Mais cette heureuse sécurité que nous devons
à l’expérience et à la science n’a pas af
sentiment de l’admiration. Ce religieu
au contraire fortifié, agra
faibli dans nos ames le
X et fécond sentiment s'est
indi, et surtout épuré à mesure que la
réflexion et l’étude nous ont révélé avec plus d'évidence la puis-
tre qui préside à l'ordre
universel. Nous suivons avec un intérét ple
sance et la bonté infinies du Grand E
in de poésie les pro-
grés de l'esprit humain dans l'étude de ces forces naturelles,
agents matériels, ressorts immenses obéissant à la volonté de
Dieu, dont les anciens n'avaient qu'une idée si confuse! Quel
vaste champ ouvert à la curiosité, méme en se limitant aux
phénomènes qui n’ont pour théâtre que l'atmosphère terrestre !
Quelle variété dans les effets produits autour de
nous par l’ac-
tion et les combinaisons incessantes de
s éléments de l’air, de
l'eau et. du feu! qui servent à entretenir et à développer la vie
! On divise ordinairement les phénomènes
atmosphériques en
météores aériens, aqueux ou ignés,
a tous
On ad
pects cl
qui se {
téores |
en-ciel
licite el
vivemel
sistible
I Eri