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INTRODUCTION. 
mettre ce projet à l’exécution. Le résultat de cette entreprise a été le catalogue connu, calculé 
sur les tables auxiliaires de MM. Hansen et Nissen, sous la direction de feu M. Baily et 
publié en 1847. Ce catalogue ne contient que les observations de ¡’Histoire céleste. Les obser 
vations publiées, par Lalande, dans les Mémoires de 1789 et 1790, ne s’y trouvent pas, parce 
que les tables de réduction pour ces observations n’existaient pas encore. 
C’est sur la proposition du directeur de l’Observatoire central, M. W. de Struve, que 
j’essayai de faire la réduction de quelques-unes des zones des Mémoires. Le succès des 
calculs fut tel, que je n’hésitai plus d’entreprendre la réduction totale, c. à d. la construction 
de tables auxiliaires de réduction et la cataloguisalion de toutes les étoiles observées dans les 
Mémoires de 1789 et 1790. Le travail que j’ai l’honneur d’offrir ici aux astronomes, est le 
fruit de mes études, et servira de complément soit aux tables auxiliaires de réduction de MM. 
Hansen et Nissen, soit au catalogue publié par l’Association Britannique. Il contient 
4673 positions, puisées de 52 zones des Mémoires. (Le catalogue de l’Assoc. Br. offre le 
grand nombre de 47390 positions, tirées de 532 zones de ¡’Histoire céleste ). 
II. Principes generaux de réduction. 
La forme sous laquelle les observations dans les Mémoires sont présentées, est la même 
que dans ¡'Histoire céleste , seulement les données pour la réduction des ascensions droites ne se 
trouvent point auprès des observations elles-mêmes, comme dans celle-ci, mais dans les intro 
ductions. Ces données sont fondées, pour chaque zone, sur deux ou trois étoiles dont les 
positions avaient été déterminées ainsi qu’il est dit plus haut. A la fin de ¡’Histoire céleste (p. 
578 à 580), Lalande présente une table de corrections pour obtenir les ascensions droites 
apparentes des étoiles boréales, qui se trouvent soit dans les Mémoires soit en partie dans 
¡’Histoire céleste (p. 351 à 389). Pour trouver ces corrections, il s’était servi d’un cata 
logue de 1000 étoiles choisies, dont les ascensions droites étaient déterminées à plusieurs 
reprises par l’instrument des passages, et les déclinaisons par le mural, catalogue qui est 
inséré dans la Connaissance des temps de 1797. On voit pourquoi les corrections, pour l’as 
cension droite, dans ¡’Histoire céleste , ne sont pas identiques avec celles des introductions aux 
Mémoires. 
Ces données étant insuffisantes, j’entrepris de calculer les corrections de nouveau, en me 
servant pour ce but d’autres catalogues plus récents. Le catalogue de Piazzi ne pouvant 
donner le nombre suffisant d’étoiles de réduction pour les zones circompolaires, j’ai eu recours 
aux zones de M. Argelander, observées à Bonn et publiées en 1846. Mais comment profiter 
de ces observations? Étant des années 1841 à 1844, l’intervalle de temps entre elles et les 
observations de Lalande est au dessus de 50 ans, donc trop grand, en apparence, pour 
pouvoir employer ces étoiles sans une connaissance des mouvements propres. Voici les dispo 
sitions à l’aide desquelles j’ai cru pouvoir surmonter les difficultés, qui se présentaient.