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Versant Elémentaire 
de Auzet et al. (1993): 
s BVE présenteront le 
; de l'hiver 91-92 a été 
500 hectares du site. Ce 
nés aires spatiales de 
"pertes en terre" a été 
a été identifiée : elle 
irfaces contributives du 
ux préconisés avec les 
ix milieux limoneux de 
i liée au problème des 
e prédiction du risque 
: après la période qui a 
les dans les images de 
mment pas contribué à 
i, l'introduction de la 
itiellement ruisselantes 
iratique, rendu délicat 
istimation des SPR par 
u'offre le domaine des 
1 est sensible le signal 
i évidence l'effet de la 
t al. 1978, Wang 1986, 
ir les études d'érosion, 
es par voie satellitaire 
ibles, compte-tenu des 
alisé sur le même site 
n hiver à une période 
1993. Simultanément à 
rt l'état de dégradation 
finales). 
mes et repousses (6%), 
pondent aux semis les 
don des pluies s'y est 
calculées et analysées 
ï de semis de céréales 
m entre ces différentes 
1 du sol et une même 
humidité. Cependant, parmi les réponses des semis d'hiver de céréales, la majorité des semis les plus anciens et 
les plus lisses correspondent aux plus faible valeurs de rétrodiffusion (fig. 8) et sont très distincts sur les images 
bi-date réalisées. 
figure 7. réponse des parcelles selon 
les cultures en place: 1 sols nus, 2 
céréales d'hiver à différents stades de 
levées, 3 repousses 
figure 8 : réponses des parcelles selon 
les rugosités liées aux travaux 
culturaux: 
1 semis ancien, 2 semis récent, 3 
chaumes, 4 déchaumage ancien avec 
repousses, 5 déchaumage récent pour 
préparation de semis en céréales, 6 
hersage, 7 labour très fin, 8 labour 
hersé, 9 labour rappuyé, 10 labour 
grossier récent 
Ces résultats sont encore trop peu satisfaisants et trop peu significatifs en termes statistiques pour affirmer un 
potentiel solide de ERS1 pour les études d'érosion. Toutefois, ces résultats sont perfectibles car ils sont ici 
lourdement altérés par les effets du bruit (speckle) qui n'a malheureusement pu être filtré dans cette première 
approche. A l'expérience, les confusions entre états de surface peuvent être réduites d'un facteur 5 à 8 en 
utilisant un filtre spécifique (Lopez et al. 1992). 
Le fait de repérer l'effet de dégradation de la rugosité dans la période qui suit l'installation des semis 
d'hiver est déjà tout à fait prometteur. Il devrait être amélioré grâce à l'utilisation de séries temporelles ERS1, à 
la minimisation empirique des effets d'humidité grâce au choix des dates, et des techniques de filtres du speckle 
maintenant appropriées. A ce stade seulement, on pourra confirmer le potentiel de ERS1 pour détecter les 
surfaces potentiellement ruisselantes, un potentiel basé sur la détection de l'absence de rugosité comme indice 
de risque d'érosion. 
5- L'APPROCHE REGIONALE : LE PASSAGE PAR UN MODELE PROBABILISTE 
L'approche régionale du risque d'érosion est malgré tout cela, une requête fréquemment formulée par les 
instances de décision. A de telles échelles (1/250000), l'approche déterministe ne peut être suivie de façon 
satisfaisante, mais on peut proposer des méthodes probabilistes pour identifier des régions sensibles de manière 
objective. 
La méthode proposée à l'échelle d'une région entière (le Nord/Pas de Calais) a pris en compte les trois 
facteurs majeurs mis en cause dans le déclenchement des processus d'érosion des sols limoneux (King et al