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Commission 3
la méthode à ligne d’horizon demanderait un exposé trop long. Nous
renvoyons à Bïldmessung und Luftbildwesen, 1932, N° 3.
Voici le principe*de la méthode : les repères portés sur les clichés à
horizon (E, figure 4) sont tels que la droite qui les relie (e) correspond
a
a
Figure 4
à la ligne d’horizon lorsque l’axe optique de l’objectif principal est dirigé
verticalement en bas. L’inclinaison de la ligne d’horizon par rapport à
celte droite peut être déterminée par une simple mesure d’angle ;
les angles x et /5 ainsi mesurés sont les composantes de l’inclinaison de
la plaque suivant les directions respectives a-a et b-b. A remarquer que ces
deux inclinaisons composantes pourraient à proprement parler se déduire
à l’aide d’un seul cliché à horizon, car l’inclinaison de la ligne d’horizon
réelle par rapport à la droite repère donne une des composantes (exemple a
suivant a-a), le déplacement vertical de la ligne d’horizon réel par rapport
à la droite repère (A b) étant fonction de l’autre composante (dans le cas
présent : (5 suivant bb). Pour obtenir des résultats plus précis, les deux
composantes sont déterminées séparément, le rapport mentionné servant
alors de contrôle pour les angles directement mesurés.
Dans le cas où la ligne d’horizon réelle est couverte par des nuages,
on procède de la façon suivante : Les clichés à horizon d’une série de
clichés pris parallèlement et normalement à la direction de vol présentent
tous certains détails invariables tels que contours de nuages ou autres.
Ces contours sont identiques sur tous les clichés pris dans la même direc
tion mais se situent sur des endroits différents à cause des variations de
l’inclinaison que subit l’appareil de prise de vues. On choisit alors, parmi
les lignes de nuages, une ligne qui apparaisse nettement sur tous les
clichés de la même série, au besoin on la reporte sur chaque cliché. En