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Commission 4
dans les formations à obtenir de la clarté et des images bien « piquées »
et que, dans ces conditions, on ne se soit pas inquiété de la distor
sion.
D’autre part il est un peu osé de parler de distorsion pour des appa
reils conçus pour la simple prise de vues et nullement pour l’exécution
de travaux de restitution. La position de la plaque n’est pas en effet
suffisamment définie par rapport à l’objectif, la distance de la plaque au
plan d’appui du châssis pouvant changer avec les différents châssis. On
peut faire remarquer ici que l’on n’utilisera évidemment que des châssis
monoplaques à l’exclusion des magasins.
De plus, les plaques elles-mêmes manquent de planéité, non pas seule
ment de par leur fabrication, mais aussi de par leur mode de fixation
dans les châssis. Les plaques ne sont en effet maintenues que par de tout
petits taquets sur lesquels elles sont appuyées par des ressorts placés
entre la plaque et le fond du châssis. Ces ressorts tendent à cintrer forte
ment la plaque.
Le centre de plaque a été approximativent déterminé par 4 repères
triangulaires (voir fig. 22) fixés par des vis à l’intérieur du châssis de
l’appareil. Ces repères sont placés le plus près possible de la plaque photo
graphique mais ils doivent toutefois laisser entre eux et la plaque le
rideau du châssis de plaque.
Le champ de l’appareil photographique est donné par un petit viseur
constitué par un prisme à réflexion totale. Ce viseur est monté sur une
petite ferrure qui se fixe par l’intermédiaire de deux petits écrous passant
dans les trous existant dans le pare-soleil de l’objectif.