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Commission 2
au 1/25.000 et pour le cadastre photogrammétrique au 1/5.000, je mets eu
doute le rendement d’une telle opération.
Gomme suite à l’exposé ci-dessus, je vois en particulier deux indica
tions à donner aux inventeurs et aux constructeurs d’appareils de photo-
grammétrie :
a) Etendre depuis 50 cm. jusqu’à 10 cm. la gamme des longueurs
focales utilisables en photogrammétrie, pour répondre notamment au cas
de la carte à petite échelle, ceci sans chercher nécessairement à réunir toute
cette gamme ni sur le même type d’instrument, ni sur le même instrument,
certains travaux demandant l’emploi de grandes focales par photoresti
tution à double projection, certains autres demandant l’emploi de courtes
focales par stéréophotographie.
b) Se rappeler que, toutes choses égales d’ailleurs en ce qui concerne
la qualité de l’optique utilisée et le grain de l’émulsion, la qualité d’une
restitution photogrammétrique est fonction de l’échelle à laquelle l’appa
reil présente l’identification des détails à l’examen de l’opérateur. — En
particulier pour les travaux cadastraux, pour lesquels l’identification
correcte exige souvent la séparation des images de deux détails distants
de 10 cm., il est désirable dans beaucoup de terrains que l’échelle d’examen
du cliché à laquelle l’appareil présente l’image du terrain aux yeux de
l’opérateur soit au moins de 1/500, et mieux de 1/200.
Parmi les normes à définir dans la classification des appareils de pho
togrammétrie, cette échelle d’identification est à mon avis essentielle ».
M. Moreau insiste sur la nécessité d’adopter, selon les échelles des plans
à obtenir :
1° lin appareil de prises de vues à focale proportionnelle à la grandeur
de l’échelle des prises de vues.
2° Une échelle de prises de vues en rapport avec l’échelle du plan à
obtenir.
En effet, un objectif de même distance focale ne peut être employé en
même temps pour des travaux à grande échelle : 1/1.000 à 1/5.000, et
pour des cartes à petite échelle : 1/10.000 à 1/25.000.
Il existe en France des appareils de prise de vues :
format 18 x 24, travaillant avec des objectifs de 20 cm., 30 cm. et 50 cm.
format 13 x 18, travaillant avec des objectifs de 12,5 cm., 15 cm. et 20 cm.
M. Schneider tient à mettre au point une question qui a provoqué un
malentendu. Dans la 2 e séance de la Commission 3, M. Schneider a dit
qu’en Suisse, un lever fait avec une chambre stéréométrique pouvait, dans
certains cas, être utilisé pour d’autres buts et d’autres échelles que ceux