Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

Deuxième séance 
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parallèles les lignes du cliché avec leurs homologues de la carte afin de 
faciliter le repérage, l’orientation et le report des surfaces couvertes. 
En général, le personnel chargé de l’identification opère partout d’une 
façon semblable, mais inverse, en faisant tourner le cliché tout en main 
tenant la carte immobile. Ce procédé est à proscrire car il occasionne 
fréquemment des bris de plaques, et ne convient aucunement à l’identifi 
cation des films non coupés. 
Dès qu’une vue est en place sur le châssis, l’identificateur procède à 
son repérage et à son report sur la carte, puis en fixe l’orientation, en 
calcule l’altitude précise et l’interprète conformément à la nature du ren 
seignement recherché. 
Le repérage et le report de la zone couverte par chaque cliché se font 
à l’aide d’un instrument spécial que j’ai dénommé « gabarit calculateur »,. 
et qui permet non seulement de reporter les aires couvertes quelles qu’elles 
soient (carrées ou rectangulaires à proportions variables) mais de les 
calculer et de déterminer également leur échelle et leur altitude précise. 
Cet appareil est constitué par deux équerres semblables, en métal 
dur et indéformable (fig. 4) assemblées par deux curseurs en cuivre ou en 
laiton. Les équerres glissent l’une sur l’autre par l’intermédiaire des cur 
seurs. Elles limitent un quadrilatère intérieur dont on peut faire varier les 
proportions, tout en maintenant les quatre angles droits. Dans ce but, les 
curseurs sont construits avec une grande précision ; leurs couloirs intérieurs 
sont munis de ressorts de serrage et de rattrapage de jeu, destinés à diri 
ger avec précision l’avance des branches des équerres. Chacun des curseurs 
est muni d’une molette servant à immobiliser à volonté le système des 
équerres. 
Le gabarit calculateur permet de chercher et de reporter sur la carte 
l’aire couverte par la photographie, que celle-ci soit de format plein, ou 
réduit. Une série d’abaques, servant à calculer les aires et les altitudes, 
complète le gabarit. 
Les abaques sont tracés sur zinc et comportent chacun (fig. 3) : 
— Une échelle verticale des altitudes graduée de 0 à 6.000 m. 
— Un faisceau de lignes obliques correspondant aux graduations des 
altitudes de 500 m. en 500 m. 
— Une graduation de l’échelle des clichés de 1/1.000 en 1/1.000. 
— Un faisceau de 6 courbes correspondant chacune à une échelle 
courante de la carte ou plan directeur de report (1/5.000, 1/10.000, 1/20.000, 
1/50.000, 1/80.000, 1/200.000). 
— Une série d’horizontales espacées de 5 en 5 millimètres permettant 
de contrôler le parallélisme des branches des équerres du gabarit.
	        
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