Full text: Transactions of the Symposium on Photo Interpretation

WORKING GROUP 2 
GERARDS-LADMIRANT 
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dant, chaque fois que cela est possible, la validité des clés au regard des 
observations de terrain rencontrées. 
Il peut être nécessaire de reporter sur les photos les points d’observation. 
Les contradictions éventuelles entre des observations de terrain de prove 
nances différentes, ainsi que les désaccords possibles entre les données de 
terrain et celles de la photogéologie, peuvent, dans de nombreux cas, 
être levés par l’examen des échantillons et leur étude pétrographique en 
lames minces. 
Les tracés géologiques sont effectués, ensuite de l’interprétation, directe 
ment sur les photos. 
6. Report des tracés à partir des photos interprétées sur la carte des points 
d’observation, soit par simple comparaison ou à l’aide d’un compas de 
réduction dans le cas d’une carte planimétrique fouillée, soit, dans les 
autres cas, à l’aide d’un pantographe ou d’un projecteur épiscopique. 
7. Rédaction de la légende géologique détaillée. 
8. Etablissement d’un calque complet de la carte géologique y compris sigles 
lithologiques et légende en vue du tirage d’éditions provisoires par procédé 
ozalid. 
9. Confection des différentes minutes pour l’impression définitive et édition de 
la carte. 
Critères d’interprétation 
L’interprétation photogéologique utilise la gamme complète des critères 
habituels, principalement ceux en rapport avec la morphologie (particulière 
ment au Bas-Congo, Rwanda et Burundi), les types de réseaux hydrographi 
ques et les types de végétation, ces derniers n’étant cependant caractéristiques 
que pour les interprétations générales. 
La distinction des terrain de couverture (crétacé) a souvent été basée sur des 
différences de texture. 
Enfin quelques niveaux particuliers ont pu être suivis d’après certains micro 
critères: par exemple, au Bas-Congo, un niveau peu épais de tillite se signale 
presque partout par des petites plages sombres d’aspect “grumeleux”, n’excé 
dant pas le mm 2 , alignées sur le niveau. 
Certains arrachements de terrains et cirques d’érosion en forme d’entonnoir 
ont suovent permis la distinction, en couches subhorizontales, entre les niveaux 
gréseux et les niveaux schisteux. Les arrachements se situent habituellement 
dans les niveaux gréseux altérés surmontant des niveaux schisteux. La base des 
arrachements se trouve au contact du niveau schisteux dont le caractère imper 
méable favorise la formation de sources provoquant l’affouillement des ter 
rains gréseux sous-jacents. 
Résultats 
La méthode envisagée permet d’aboutir à une véritable carte géologique de
	        
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