travaux de géodésie, programmétrie, cartographie,
topographie et cadastre. Ils peuvent également participer
à la conduite de travaux impliquant l'usage de la
télédétection et des systèmes d'information géographique.
Les élèves sont recrutés par concours parmi les candidats
justifiant de deux années de tronc commun sciences
exactes et technologie de l'université. L'enseignement est
de trois(03) années. La première année, commune à
toutes les filières, est consacrée au renforcement des
connaissances en mathématiques, physique et
informatique et à l'introduction de notions de topographie,
géodésie, photogrammétrie, cartographie, géologie,
aménagement du territoire et instrumentation. Des cours
de langue (arabe, anglais) sont également dispensés.
Les années suivantes sont organisées par filière de
spécialisation qui mettent l'accent sur les disciplines
principales de chaque spécialité, tout en assurant par le
biais de cours communs, la polyvalence et l’adaptabilité
des futurs ingénieurs.
• Spécialité Topographie Générale : informatique,
géodésie classique, géodésie spatiale,
photogrammétrie, cartographie, télédétection,
photo-i nterprétation.
• Spécialité Topographie Appliquée au Génie Civil
: mécanique des fluides, hydraulique,
géotechnique, résistance des matériaux,
urbanisme, VRD, topométrie urbaine, cadastre
général.
• Spécialité Cadastre : cadastre général, cadastre
foncier, droit, cadastre numérique, levers ruraux,
topométrie urbaine.
L'enseignement pratique occupe une place importante
dans le cursus de formation. Durant chaque année
universitaire, des périodes bloquées de 1 à 4 mois sont
consacrées à des stages pratiques dans les ateliers
pédagogiques du Centre, sur le campus ou à l'extérieur
du Centre. Des équipements pédagogiques modernes
allant des stations de photogrammétrie analytique aux
récepteurs GPS, en passant par toute une variété
d'équipement de topographie (théodolites, tachéomètres,
niveaux ...), l'atelier de cartographie, contribuent à
familiariser l'étudiant avec l'environnement matériel qu'il
rencontrera durant sa vie professionnelle.
Le dernier semestre de formation est consacré à la
préparation d'un mémoire dont les thèmes sont
collationnés dès octobre auprès des principaux
partenaires du CNTS tels l'Institut National de
Cartographie et de Télédétection, l'Agence Nationale du
Cadastre, et des principales structures de production ou
de traitement de l'information géographique. Ces
mémoires sont réalisés de janvier à juin. Il peut s'agir soit
d'un travail individuel soit par équipe (binôme). Les
Laboratoires de Recherche du CNTS assurent également
l'encadrement d'un nombre important de mémoires de fin
d'études, de même qu'ils offrent la possibilité de
manipuler les équipements et les logiciels dont ils
disposent.
2.2. Le cycle Technicien Supérieur
Ce cycle a pour objet de former des techniciens
supérieurs destinés à l'exécution des travaux de
topographie, géodésie, photogrammétrie, cartographie,
d’implantation, de cadastre, ... Il est ouvert aux titulaires
du baccalauréat des séries sciences, mathématiques,
techniques et le concours se fait par examen des relevés
de notes de la troisième année secondaire. La durée de la
formation est de deux ans et demi (2 ans>2) répartis en :
• une année et demi (1 an !4) de tronc commun au
cours duquel sont enseignées les matières
fondamentales (mathématiques, physique,
informatique, topographie, cartographie,
interprétation photos, géodésie ...),
• une année de spécialisation dans les trois
spécialités dispensées de topographie générale,
cadastre et topographie appliquée au génie civil.
2.3. Les effectifs étudiants
Bien qu'en cumulant les effectifs diplômés de l'ENSG et
du CNTS, on atteigne des chiffres considérables (450
ingénieurs d'Etat toutes spécialités confondues, 840
techniciens supérieurs, sans compter les précédents
cycles d'ingénieur d'application, technicien et adjoint
technique) qui traduisent l’expérience acquise dans le
domaine de la formation, il reste que la l'étendue du pays,
la complexification de la gestion de l'espace, les
impératifs du développement et le recours de plus en plus
important à l'information géographique dans tous les
processus décisionnels font que les besoins en
personnels qualifiés, maîtrisant les technologies
modernes resteront importants.
Pour l'année universitaire1998 - 1999, le CNTS a compté
une promotion de plus de 250 élèves répartis dans les
différents cycles et spécialités, encadrés par près de 50
enseignants, chercheurs pour la plupart. Des promotions
moyennes de trente (30) ingénieurs et autant de
techniciens supérieurs sortent régulièrement du CNTS. Ils
rejoignent diverses institutions du milieu professionnel ou
le secteur privé, tandis que les majors de promotion se
voient offrir une place pédagogique en post-graduation
pour embrasser la carrière de chercheurs dans les
sciences de l'information géographique.
Une bibliothèque de plus de 16000 titres est mise à la
disposition des étudiants (technique et de culture
générale). Une résidence de plus de 300 places accueille
les étudiants qui bénéficient également de la restauration
sur site et d'un complexe sportif.
En termes de coopération, l'ex. ENSG puis le CNTS ont
eu le privilège de former de 1975 à 1990 plus de 25
étudiants africains, provenant en particulier du Bénin (5
étudiants), de la Tunisie (7 étudiants), de la Mauritanie (4
étudiants), du Mali, de la Côte d'ivoire, de Madagascar.
2.4. La révision des programmes
L'actualisation et le réaménagement des programmes
d’enseignement récemment engagé constitue
certainement le chantier majeur du CNTS pour l'année
2000. Il s'agit de prendre en considération une double
préoccupation, celle des évolutions technologiques dans
les domaines des sciences et techniques de l'information
géographique et de l'adaptation à l'évolution du marché
de l'emploi et de la demande du secteur utilisateur. Des
enquêtes détaillées auprès de ce secteur permettront
d’apprécier l'adéquation de l'offre de formation actuelle.