YIII
Su r q uclq u es in t è g rales d è fi n i e s.
Lorsque une intégrale définie contient une quantité constante indéterminée, on
peut souvent par la différentiation en déduire une équation différentielle par
laquelle l’intégrale définie peut se déterminer en fonction de la quantité con
stante. Cette équation différentielle est en général linéaire; donc si elle est
en même temps du premier degré, elle peut, comme on sait, s’intégrer. Quoi
que cela n’ait, pas lieu en général lorsque l’équation est du second degré ou
d’un degré plus élevé, on peut pourtant par ces équations quelquefois trouver
plusieurs relations intéressantes entre les intégrales définies. Montrer cela
c’est ce qui sera l’objet de ce mémoire.
Soit ^jL -}- p . q . y = 0 une équation différentielle linéaire du
second degré entre y et a, p et q étant deux fonctions de a. Supposons
qu’ on connaisse deux intégrales particulières de cette équation, savoir y = y v
et y = y, 2 , et l’on aura:
])e ces équations on tire en éliminant q,
Donc en intégrant
e étant la base des logarithmes Népériens.
Supposons que les deux fonctions y x et y<¿ soient exprimées en intégrales
définies de sorte que y x = fvdx, y^ = fudx 3 v et u étant des fonctions de x
et de «; cette relation entre y x et y 2 donne en substituant,