iy8 GÉOMÉTRIE.
En second lieu, si le rapport de AE à AI ne peut
s’exprimer en nombres, je dis qu’on n’en aura pas
moins solid. AG ; sol ici. AL : : AE : AL Car, si cette
proportion n’a pas lieu, supposons qu’on ait sol. AG :
sol. AL ; ; AE : AO. Divisez AE en parties égales dont
chacune soit plus petite que 01, il y aura au moins
un point de division m entre O et I. Soit P le paral
lélépipède qui a pour base ABCD et pour hauteur
A m; puisque les hauteurs AE, km sont entre elles
comme deux nombres entiers, on aura sol. AG : P : :
AE : km. Mais on a, par hypothèse, sol. AG : sol. AL : :
AE : AO ; de là résulte sol. AL : P ; : AO : km. Mais AO
est plus grand que km; donc il faudrait, pour que la
proportion eût lieu, que le solide AL fût plus grand
que P. Or au contraire il est plus petit : donc il est
impossible que le quatrième terme de la proportion
sol. AG : sol. AL : : AE : .r, soit une ligne plus grande
que AL Par un raisonnement semblable on démon
trerait que le quatrième terme ne peut être plus petit
que AI ; donc il est égal à AI ; donc les parallélépipèdes
rectangles de même base sont entre eux comme leurs
hauteurs.
PROPOSITION XIII.
THÉORÈME.
fig. ai3. Deux parallélépipèdes rectangles AG, AK*
qui ont même hauteur AE, sont entre eux comme
leurs hases ABCD, AMNO.
Ayant placé les deux solides l’un à côté de l’autre,
comme la figure les représente, prolongez le plan
ONKL, jusqu’à ce qu’il rencontre le plan DCGH sui
vant PQ, vous aurez un troisième parallélépipède AQ,
qu’on pourra comparer à chacun des parallélépipèdes
AG, AK, Les deux solides AG, AQ, ayant même base