"GEOMETRIE.
180
tant, dans le résultat, le multiplicateur commun sol
AK, on aura
sol AG : sol AZ :: ABCDx AE : AMNOxAX.
A la place des bases ABCD et AMNO, on peut mettre
AB x AD et AO x AM, ce qui donnera,
sol AG ; sol AZ : : AB x AD x AE : AO x AM x AX.
Donc deux parallélépipèdes rectangles quelconques
sont entre eux, etc.
Scholie. 11 suit de là qu’on peut prendre pour me
sure d’un parallélépipède rectangle le produit de sa
base par sa hauteur, ou le produit de ses trois dimen
sions. C’est sur ce principe que nous évaluerons tous
les autres solides.
Pour l’intelligence de celte mesure il faut se rap
peler qu’on entend par produit de deux ou de plu
sieurs lignes, le produit des nombres qui représentent
ces lignes, et ces nombres dépendent de l’unité linéaire
qu’on peut prendre à volonté : cela posé, le produit
des trois dimensions d’un parallélépipède est un nom
bre qui ne signifie rien en lui-même, et qui serait
différent si on avait pris une autre unité linéaire. Mais
si on multiplie de même les trois dimensions d’an autre
parallélépipède, en les évaluant d’après la même unité
linéaire, les deux produits seront entre eux comme
les solides, et donneront l’idée de leur grandeur re
lative.
La grandeur d’un solide, son volume ou son éten
due constituent ce qu’on appelle sa solidité, et le mot
de solidité est employé particulièrement pour désigner
la mesure d’un solide ; ainsi on dit que la solidité d’un
parallélépipède rectangle est égale au produit de sa
base par sa hauteur, ou au produit de ses trois di
mensions.
Les trois dimensions du cube étant égales entre
elles, si le coté est i, la solidité sera i X i X i, ou i ;
si le coté est 2, la solidité sera 2 x 2 X 2, ou 8 ; si le