LIVRE VI. 187
tiere, le reste sera égal au double de la pyramide
SDEF, de sorte qu’on aura,
3.SDEF = SO x ( j ABC + M — DEF ).
Mais, parce que SA est double de SD, la surface ABC
est quadruple de DFE*, et ainsi ~ ABC — DFEr=: * 16.
« DFE — DFE = | DFE ; donc
2 SDEF = SO x (|DEF + M),
et en prenant les moitiés de part et d’autre, il en
résulte,
SDEF = SP x (f DEF 4- M ).
D’où l’on voit que pour avoir la solidité de la pyra
mide SDEF, il faudra ajouter au tiers de sa base la
même surface M qui avait été ajoutée au tiers de la
base de la grande pyramide , et multiplier le tout par
la hauteur SP de la petite pyramide.
Si l’on divise SD en deux également au point K,
et que par le point K on fasse passer le plan KLM
pai'allele à DEF, lequel rencontre en Q la perpen
diculaire SP, la même démonstration prouve que la
solidité de la pyramide SKLM sera égale à SQ x
Q KLM -f- M).
Continuant ainsi à former une suite de pyramides
dont les côtés décroissent en raison double , et les
bases en liaison quadruple, on parviendra bientôt à
une pyramide S abc, dont la base abc sera plus petite
que 6M ; soit So la hauteur de cette derniere pyra
mide ; et sa solidité, déduite de celle des pyramides
précédentes, sera So X (\abc-\-W). Mais on a M >
•j abc, et par conséquent 7 abc 4- M > 7 abc ; il faudrait
donc que la solidité de la pyramide S abc fût plus
grande que So X 7 abc. Résultat absurde, puisqu’on a
prouvé dans le corollaire II de la proposition précé
dente que la solidité d’une pyramide triangulaire est
toujours moindre que la moitié du produit de sa base
par sa hauteur; donc i° il est impossible que la soii-