dite de la pyramide SABG soit plus grande que SO X
-ABC,
Soit 2 0 SABC = SO X ( | ABC *— M), on prouvera,
comme dans le premier cas, que la solidité de la
pyramide SDEF, dont les dimensions sont deux fois
moindres, est égale à SP X (j DEF — M) ; et, en con
tinuant la suite des pyramides dont les côtés décrois
sent en raison double, jusqu’à un terme quelconque
S abc, on aura de même la solidité de la derniere
pyramide S abc — So x {\abc — M). Mais les bases
ABC, DEF, LKM.... abc, formant une suite dé
croissante dont chaque terme est le quart du précé
dent, on parviendra bientôt à un terme abc, égal à
12 M, ou qui sera compris entre 12 M et 3M; alors
M étant égal ou plus grand que —abc, la quantité
j abc— M sera ou égale à \ahc , ou plus petite que
j abc - de sorte que la solidité de la pyramide S abc
sera ou = So X \ abc, ou < So x j abc. Résultat encore
absurde, puisque, suivant le corollaire I de la propo
sition précédente , la solidité d’une pyramide trian
gulaire est toujours plus grande que le quart du
produit de sa base par sa hauteur ; donc 2 0 la solidité
de la pyramide SABC ne peut être plus petite que
SOxÿABC.
Donc enfin , la solidité de la pyramide SABC=r
SOXjABC, ou ~~ ABC x SO, conformément à l’é
noncé du théorème.
Corollaire I. Toute pyramide triangulaire est le
tiers du prisme triangulaire de même base et de même
hauteur; car ABC x SO est la solidité du prisme dont
AEC est la base et SO la hauteur.
Corollaire IL Deux pyramides triangulaires de
même hauteur sont entre elles comme leurs bases, et
deux pyramides triangulaires de même base sont
entre elles comme leurs hauteurs.