LIVRE VIII.
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3°. Que les cônes semblables sont comme les cubes
des diamètres de leurs bases, ou comme les cubes de
leurs hauteurs.
Scholie. Soit R le rayon de la base d’un cône, H
sa hauteur,* la solidité du cône sera ttR 2 X|H on
¿iuR’H.
PROPOSITION VI.
THEOREME.
Le cane tronqué A DE B, dont AO, DP sont les
rayons des hases et PO la hauteur, a pour me
sureur:. OP. (aü-f DP h- AO x DP ).
ûg.260.
Soit TFGH une pyramide triangulaire de racine
hauteur que le cône SAB, et dont la base FGH soit
équivalente à la base du cône. On peut supposer que
ces deux bases sont placées sur un même plan ; alors
les sommets S et T seront à égales distances du plan
des bases, et le plan EPD prolongé fera dans la pyra
mide la section IKL. Or je dis que cette section IKL
est équivalente à la base DE; car les bases AB, DE,
sont entre elles comme les quarrés des rayons AO ,
DP*, ou comme les quarrés des hauteui’S SO, SP;
les triangles FGH, IKL, sont entre eux comme les
quarrés de ces mêmes hauteurs * ; donc les cercles
AB, DE, sont entre eux comme les triangles FGH,
IKL. Mais, par hypothèse, le triangle FGH est équi
valent au cercle AB ; donc le triangle IKL est équiva
lent au cercle DE.
Maintenant la base AB multipliée par 5SO est la
solidité du cône SAB, et la base FGH multipliée par
■jSO est celle de la pyramide TFGH; donc, à cause
des bases équivalentes, la solidité de la pyramide est
égale à celle du cône. Par une raison semblable, la
pyramide TIKL est équivalente au cône SDE; donc
*XX,4.
*i5,6.