GEOMETRIE.
266'
fig. 268.
lîg. 262.
En effet le cylindre décrit par AMNB a pour me
sure 7-. AM. MN, le cône décrit par ACM=:j7r. AM.
CM, et le cône décrit par BCN — jx. AM.CN. Ajou
tant les deux premiers solides et retranchant le
troisième, on aura pour le solide décrit par ABC,
x. AM. (MN H- ÿCM — jGN) : et puisque CN•—CM
= MN, cette expression se réduit à x. AM.-fMN, ou
jX.GP.MN, ce qui s’accorde avec les résultats déjà
trouvés.
PROPOSITION XIV.
THEOREME.
Soient AB, BC, CD, plusieurs côtés successifs
d’un polygone régulier, O son cejitre, et Ül le
rayon du cercle inscrit; si on imagine que le sec
teur polygonal AOD, situé d’un même côté du
diamètre FG, fasse une révolution autour de
ce diajnetre, le solide décrit aura pour mesure
jX.OI.MQ, MO étant la portion de Vaxe termi
née par les perpendiculaires extrêmes AM, DQ.
En effet, puisque le polygone est régulier, tous
les triangles AOB, BOG, etc. sont égaux et isosceles.
Or, suivant le corollaire de la proposition précé
dente, le solide produit par le triangle isoscele AOB
a pour mesure |x.OI.MN, le solide décrit par le
triangle BOG a pour mesure ^x.Ol.NP, et le solide
décrit par le triangle COD, a pour mesure |x.01.
PQ ; donc la somme de ces solides, ou le solide entier
décrit par le secteur polygonal AOD, aura pour me
sure |x.Ôï. (MN + NP -f- PQ) ou | x . 01. MQ,