NOTE IX. * 3l3
qu’on a trouvées par une autre voie; pour cela, il faut subs
tituer, dans chaque cas, les valeurs de m et n , savoir :
Tétraèdre, Hexaèdre, Octaèdre, Dodécaèdre, Icosaèdre.
m—: 3 , 3 , 4 î 3 , 5.
/z — 3,4 ? 3 , 5 , 3.
Le même triangle sphérique pqr, d’où l’on vient de
déduire l’inclinaison de deux faces adjacentes , donne
CO
cos pq — cot p cot q . ou ——- = cot — cot
1 1 OA m
-, Donc, si on
appelle R le rayon de la sphere circonscrite au polyèdre,
et r le rayon de la sphere inscrite dans le même polyèdre,
R 'ITT TT . A
on aura — = tang — tang —; d’ailleurs, en faisant le coté
r m
AB — a, on a CA :
-, et par conséquent R 2
r’- -p-
Ces deux équations donneront pour chaque polyèdre,
les valeurs des rayons R et ;• des spheres circonscrite et
inscrite. On a aussi, en supposant C connu, r
r a cot —
n
tang \ C et R = - a tang — tang \ C.
m
Dans le dodécaèdre et l’icosaèdre, on voit que le l’apport
R • k n • i .
— a la même valeur tang — tang —. Donc, si R est le meme
/• 3 5
pour tous les deux , r sera aussi le même ; c’est-à-dire, que
si ces deux solides sont inscrits dans une même sphere, ils
seront aussi circonscrits à la même sphere, et vice versa.
La même propriété a lieu entre l’hexaèdre et l’octaèdre,
R
puisque la valeur de — est, pour l’un et pour l’autre,
r
tang—- tang—.
a 4
Remarquons que les polyèdres réguliers ne sont pas les
seuls solides qui soient compris sous des polygones réguliers
égaux; car, si on adosse par une face commune deux té-