rnents dont elles exigent l’emploi : on les appelle des
méthodes graphiques. Les méthodes trigonométriques,
au contraire, indépendantes de toute opération mé
canique, donnent les solutions avec tout le degré
d’exactitude qu’on peut desirer : elles sont fondées
sur les propriétés des lignes appelées sinus, cosinus,
tangentes, etc., au moyen desquelles on est parvenu
à exprimer d’une maniéré très-simple les relations qui
existent entre les cotés et les angles des triangles.
Nous allons d’abord exposer les propriétés de ces
lignes et les principales formules qui en résultent 5
formules qui sont d’un grand usage dans toutes les
parties des mathématiques, et qui fournissent même
à l’analyse algébrique des moyens de perfection
nement. Nous les appliquerons ensuite à la résolu
tion des triangles rectilignes et à celle des triangles
sphériques.
Division de la Circonférence.
1. Jusqu’à ces derniers temps les géomètres s’étaient
accordés à diviser la circonférence en 36o parties
égales appelées degrés, le degré en 60 minutes, la
minute en 60 secondes, etc. Ce mode présentait
quelques facilités dans la pratique , à cause du grand
nombre de diviseurs de 60 et de 36’o : mais il était
réellement sujet à l’inconvénient des nombres com
plexes, et il nuisait souvent à la rapidité du calcul.
Les savants, à qui on doit l’invention du nouveau
système des poids et mesuresont pensé qu’il y aurait
un grand avantage à introduire la division décimale
dans la mesure des angles. En conséquence ils ont
la solution d’un problème , des figures que l’on construit pour
connaître quelques-unes de leurs dimensions. Les premières sont
toujours supposées exactes ; les secondes , si elles ne sont pas
tracées exactement , donneront des résultats fautifs.