TRIGONOMÉTRIE. S/jp
mules se déduiraient des deux premières en mettant
simplement ioo°—A au lieu de A.
Ces formules donneront les valeurs et les signes
propres des tangentes , sécantes, etc. pour tout arc
dont on connaîtra le sinus et le cosinus; et comme
la loi progressive des sinus et cosinus, selon les diffé
rents arcs auxquels ils se rapportent, a été suffisam
ment développée dans le chapitre précédent, il ne
reste rien à desirer sur la loi que suivent semblable
ment les tangentes , sécantes, etc.
On peut confirmer aussi par leur moyen plusieurs résul -
tats qui ont été déjà obtenus relativement aux tangentes ;
par exemple, si l’on fait A~ ioo°, on aura sin A R , et
cos A = o, donc tang ioo°=^-, expression qui désigne
une quantité infinie; car R 2 divisé par une quantité très-
petite, donnerait un quotient très-grand; donc R 2 divisé
par zéro donne un quotient plus grand que toute quantité
finie. Et parceque zéro peut être pris avec le signe-J-ou
avec le signe —, on aura la valeur ambiguë tang ioo° —
-1- OD.
Soit encore A = aoo° — B , on aura sin A — sin B , et
R sin B
cos A~ — cos B ; donc tang ( 200 —B) = — —
—cos B
R sin B
cos B
tang B , ce qui s’accorde avec l’art, xn.
xvxii. Les formules de l’article précédent, com
binées entre elles et avec l’équation sin 2 A + cos 2 A
= R 2 , en fournissent quelques autres qui méritent
attention.
On a d’abord R 2 -f- tang 2 A
R 2 ( sin' 1 A -f- cos 2 A ) R 4
R 2 sin 3 A
cos 2 A
R 2 H
— . — —, donc R 2 -}- tans; 2 A
cos 2 A cos A
■-=iéc 2 A, formule qui se déduirait immédiatement
du triangle rectangle CAT; on aurait de meme,
par les formules ou par le triangle rectangle CDS,
R 2 + cot 2 A — coséc 2 A.