pratique, pour que leurs sinus eussent des logarithmes
négatifs.
Les logarithmes des sinus étant trouvés, on en déduit
très-aisément les logarithmes des tangentes par de simples
R s in x
soustractions; car, puisqu’on a tangx.^z.
-, il s’ensuit
cos x.
log. tang x— io —f— log. sin x — log. cos x. Quant aux loga
rithmes des sécantes, ils se trouveraient d’une maniéré
R 2
encore plus simple , à l’aidç de l’équation sec. x —
cos x
C’est parcequ’on peut y suppléer si facilement qu’on n’in-
sere dans les tables que les logarithmes des sinus et ceux des
tangentes.
II resterait à expliquer l’espece d’interpolation dont ou
se sert, soit pour trouver les logarithmes des sinus et tan
gentes des arcs qui contiennent des fractions de minute,
soit pour trouver l’arc qui répond à un logarithme donné
de sinus ou de tangente, lorsque ce logarithme tombe entre
deux logarithmes des tables. Mais pour ces détails on ne
peut mieux faire que de consulter l’explication dont les
tables sont toujours accompagnées.
Principes pour la résolution des triangles
xlii. Dans tout triangle rectangle le rayon
est au sinus d’un des angles aigus, comme l’hy
poténuse est au côté opposé à cet angle.
Soit ABC le triangle proposé rectangle en A; du fi
point G, comme centre, et du rayon CD, égal au
rayon des tables, décrivez l’arc DE qui sera la me
sure de l’angle C ; abaissez sur CD la perpendiculaire
EF qui sera le sinus de l’angle C. Les triangles CBA,
CEF sont semblables et donnent la proportion GE ;
EF:; CB : BA; donc