3 7 s
TRIGONOMÉTRIE
ainsi il n’y aura qu’une solution; et si A étant aigu
on a h < a, il n’y aura non plus qu’une solution ,
parce qu’alors on a M < A, et qu’en faisant B =
200° — M , on aurait A + B > 200° , ce qui ne peut
avoir lieu.
Connaissant les angles A et B, on en conclura le
troisième C. Ensuite on aura le troisième côté c par
la proportion
sin A : sin C :: a : c.
Mais cette valeur ne peut se calculer par logarithmes qu’au
mojen d’un angle auxiliaire M ou B, ce qui rentre dans
la solution précédente.
TROISIEME CAS.
lv. Etant donnés deux cotés a eth avec V angle
compris C, trouver les deux autres angles A et
B et le troisième côté c.
Connaissant l’angle C, on connaîtra la somme des
deux autres angles A -f- B = 200° — C et leur demi-
somme^ (A+B)=ioo° — ~C. Ensuite on calculera
la demi-différence de ces mêmes angles par la pro-
♦sLvir. portion*
a-\-h ; a—h ; : tang'- ( A + B) ou cot~ G ; tang\ (A—B)
où l’on suppose a > h et par conséquent A > B.
Ayant trouvé la demi-différence \ (A — B), si on
l’ajoute à la demi-somme ~ (A+ B), on aura le plus
grand angle A; si au contraire on retranche la demi-
différence de la demi-somme, on aura le plus petit
angle B. Car, A et B étant deux quantités quelcon
ques, on a toujours
A = i (A H-B) (A — B)
B — i (A + B) — j (A —B).