Full text: Exercices de calcul intégral sur divers ordres de transcendantes et sur les quadratures (1/3)

DES FONCTIONS ELLIPTIQUES. 9 
Or, on est maître de rendre positif le numérateur dé cette der 
nière quantité; car supposons que a, h, c, d, soient écrites dans 
Tordre de leur grandeur, les racines négatives venant après les 
positives, alors les différences a—h, a — c, etc. seront toutes 
positives, et p— q sera réel. On aura encore p— q réel , si on 
prend pour a et b les extrêmes en grandeur des racines a, b y c, d. 
Enfin, la troisième combinaison donnerait p-—q imaginaire. 
Donc par la substitution de x 
il est toujours possible 
de faire disparaître les puissances impaires de la variable sous le 
radical, et en même temps on obtient cet avantage , que les deux 
facteurs, sous le nouveau radical, sont réels et de la forme f-hgj*) 
ce qui est un point essentiel, et qu’on n’obtiendrait pas toujours 
par la première méthode. 
Remarquons qu’il y a deux cas particuliers à examiner. 
i*. Lorsque l’une des racines a et b est égale à l’une des racines 
c et d, le radical R se simplifie, et Tintégrale ne dépend plus que 
des arcs de cercle et des logarithmes. 
2 0 . Si Ton a a-\~hz=:c-\-d, il suffit d’une simple permutation 
pour cesser d’avoir a b ■= c -\~ d' y mais on peut aussi profiter 
de cette circonstance pour faciliter la transformation. En effet, les 
deux facteurs de la quantité sous le radical étant alors de la forme 
A-f- v (x % -h 2/m) , £ -j- Q (x z -f- imx') , il est clair que si on fait 
x , les puissances impaires de la variable disparaîtront. 
Réduction de la différentielle 
Vdx 
R 
à la forme 
Qd<p 
UC 1 — c a sin . 2 <p)’ 
(6). Puisque par une première préparation on peut faire ensorle 
qu’il n’y ait pas de puissances impaires de la variable sous le ra 
dical, nous ferons désormais R = v/( a -f- + yx^). Nous sup 
poserons aussi que P est une fonction paire de x ; car quelle que 
soit la fonction rationnelle P, on peut toujours faire P = M + Nx, 
M et N étant des fonctions paires de x ; or la partie —^ se ra 
mène aux règles ordinaires, en faisant x*z=.j ; ainsi toute la dif- 
ficulté se réduit à intégrer la formule -qr~, dans laquelle M est 
une fonction paire de x.
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.