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DES FONCTIONS ELLIPTIQUES. 185
mais l’une ou l’autre des deux intégrations ne peut s’effectuer sans
introduire des fonctions elliptiques qui ne permettraient pas d’ob
tenir la seconde intégrale. Pour rendre la première intégration
possible, au moins par arcs de cercle ou par logarithmes, on
pourrait appliquer la méthode que nous avons donnée dans les
Mémoires de l’Académie des Sciences, année 1788; mais on par
viendra plus directement au même but de la manière suivante.
Soit z=c cosG, on aura ^-f-^==siu 2 0; soit ensuitejr==Z>sinôcos<p,
on aura x = a sinGsincp. D’après ces équations, qui équivalent à
l’équation de la surface, il faudra exprimer l’élément de l’aire en
fonction des deux nouvelles variables ô et <p. Et d’abord pour
avoir la valeur de dædj, Je différentie l’équation x ^=asinQ sia(p
en supposant ô constant, j’ai dx= adq> cos<p sin 9 ; ensuite il faut
avoir la valeur de dj, en supposant x constante; c’est ce que
donnera l’équation ~ -f- ^ = sin 2 c), d’où l’on Iirejv^==& a <i0sin()cos0;
donc dxdj = ahd$d§sin0cos0.
Substituant cette valeur ainsi que celles de x et y dans l’ex
pression de l’aire S ; faisant de plus, pour abréger -■ — — cT 5
h z — c a
■—-p— = 6, on aura
S = ffabdÿdü sinGy/Ti — (cT sin a <p -f- g cos 2 p) sin* 0].
L’intégrale, par rapport à ô, est facile à trouver par logarithmes;
mais comme la formule qui en résulterait pour la seconde inté
gration , n’est pas du nombre de celles qu’on sait ramener aux
fonctions connues, nous nous contenterons d’intégrer par séries.
Soit donc cT sin 2 tp -f- g cos 2 ip =/?, on aura, en développant le
radical,
S —ffabdqdü sin 0 ^1—^ /7sîn £ Q— ~ yo*sin 4 0— >» s sm 6 0 — etc.^).
Or en intégrant depuis Ô = o jusqu’à G = ^tT, on a
/ù0 sin Ô = 1 , fd$ sin 3 6 = \ , /ùô sin 5 Q = etc.
0 6.3*
Donc il résulte de la première intégration ,