PREMIÈRE PARTIE.
[Application au mouvement du pendule simplei
4ô
(3o). Les fondions elliptiques de la première espèce reçoivent
une application immédiate dans la détermination du mouvement du
pendule simple. Soit i la gravité , L longueur du pendule , H la
hauteur due à la vitesse dans le point le plus bas , 4 l’angle dont le
pendule est écarté de la verticale au bout du temps t, on aura
Cette formule générale offre deux cas à considérer, selon que
H r
~ sera plus grand ou plus petit que l’unité.
¡¿jLa
Dans le premier cas, il est clair que le corps tournera sans cesse
dans le même sens , et aura dans ses révolutions successives les
mêmes vitesses aux mêmes points de la circonférence. Soit
~ = c a , et on aura
WW
idi
i/( 1—C 2 sin a i4)
ct/L.FCH);
d’où résulte le temps d’une révolution entière
T = 2cy / L.F 1 .
Dans le second cas qui est proprement celui des oscillations, on
fera ^ = c a , sin \ 4 == c si* 1 $ > et on aura
'2Li
donc le temps d’une demi-oscillation = [/L,F 1 , et le temps de
l’oscillation entière T = 2y/L.F 1 .
Lorsque les oscillations sont infiniment petites , onaF's^Tr, et
T = rt\/Li, ce qui s’accorde avec les formules connues.
Puisque le temps employé à parcourir un arc quelconque , à
compter de la verticale, est représenté par une fonction elliptique
de la première espèce, il s’ensuit qu’étant donné un arc parcouru
dans