DES FONCTIONS ELLIPTIQUES. 55
Le point M, extrémité de l’arc AM, est censé avoir pour ampli
tude <p. Considérons deux autres points N et O dont les amplitudes
soient 4 et où, et supposons qu’on ait l’équation F (<p)-f-F(4)—F(®)=o ;
alors les arcs AM, AN, AO, désignés respectivement par T (cp),
T (4) y T («) , auront entre eux cette relation
T (<p) + T(4)— T (&)= A(4) tangp-f- A (4) tang4 — A (où) lang où
— E (<p) — E (4) -f- E (cd) ,
ou , en mettant la valeur connue de E (<p) -f- E (4) — E («) ,
T (<p) -f- T (4) —• T (a>) = A (<p) tang<p + A (4) tang4—-A (où) lang«
— C 2 sin (p sin 4 sin
C’est l’équation fondamentale d’après laquelle on peut faire sur les
arcs d’hyperbole les memes comparaisons que nous avons faites sur
les arcs d’ellipse , mais en observant que dans l’hyperbole on ne
peut donner aux amplitudes une valeur plus grande que ~ -rr, et que
lorsque <p = y l’arc AM devient infini.
La quantité A tang (p n’est autre chose que la tangente MZ, termi
née par la perpendiculaire CZ abaissée du centre sur cette tangente.
Ainsi A tang cp — T(<p) est l’excès de la tangente MZ sur l’arc
AZ. Si on appelle G(<p) cette fonction, on aura pour chaque
point M ,
G(<P)=B((P)-MF c<p),
et lorsque les trois points M, N, O, déterminés par les amplitudes
cp , 4 y 00 sont ücs entre eux par la relation F (<p)-f-F (4) — F («)=o,
les fonctions correspondantes G (<p) , G (4) y G (où) relatives à l’hy
perbole , satisferont à l’équation
G (<p) -f- G (4) — G («) = c*sin <p sin 4 sin Où ,
équation entièrement semblable à celle qui a lieu dans l’ellipse, et
d’où l’on déduira de semblables corollaires , sauf les restrictions par
ticulières à l’hyperbole et dont nous avons déjà parlé.
Nous avons trouvé que lorsqu’on fait sin 2 6 = A - , on a
F (0 ) = t E 1 , et E ( 0 ) = i E* -f- j ( i —b), on aura donc sembla
blement pour l’hyperbole,
G (0) ==ïG'+|(i —b) ,