DES FONCTIONS ELLIPTIQUES. G5
On peut simplifier encore ces équations en faisant F = H e t
E = Ne, ce qui donne
h 2 dM ( c sin tp cos
 •
Mais quelque simples que soient celles-ci , on ne saurait les intégrer
par les moyens ordinaires, même quand on supposerait <p = ~ ,
ce qui changerait les fonctions F et E en F 1 et E 1 . Ainsi il n’y a
guère d’espérance de déterminer généralement E 1 par F 1 , et encore
moins la fonction indéfinie E par la fonction F ) ce qui maintient
et justifie la distinction que nous avons faite entre les fonctions
elliptiques de la première et de la seconde espèce.
Il se présente à ce sujet une observation assez importante. On
verra parles méthodes qui seront ci-après exposées, que la fonction
F peut être exprimée en termes finis par la fonction E et une autre
fonction de même espèce, dont le module et l’amplitude se dé
duisent suivant une loi connue du module et de l’amplitude qui con
viennent à la fonction E. Cette expression de F par deux fonctions de
l’espèce de E, est une véritable intégrale qui doit satisfaire aux équa
tions (e), et qui ne rentre pas dans les procédés ordinaires de l’in
tégration. Le succès qu’on obtient dans ce cas particulier, peut
donc devenir un exemple utile dans d’autres recherches.
(44). Revenons aux équations (e'), et voyons quel pourrait être
leur usage.
Si on avait une table d’arcs d’ellipse dressée pour toutes les
valeurs de c et <p, à des intervalles égaux et suffisamment rappro
chés , celte même table pourrait offrir pour chaque arc E , le coeffi
cient différentiel ^, puisque si et est la différence entre deux
valeurs de c consécutives, le coefficient différentiel se déduit des
différences finies par la formule
a. ~ = AE — i A*E -1- | A S E — etc.,
AE, A a E, etc. étant les différences premières , secondes, etc. re-