64 PREMIÈRE PARTIE.
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lalives a c , données immédiatement par les nombres de la Table.
Une Table ainsi disposée, ferait connaître la fonction F pour toute
dE
valeur de c et <p , puisqu’on a F=E—c . C’est le moyen que nous
avions proposé dans les Mémoires cités de 1786, pour éviter l’em
ploi des arcs d’hyperbole, ou celui des fonctions F.
Une Table des valeurs de la fonction F , dressée de la même ma-
nière avec le coefficient différentiel -7—
de
serait propre également à remplacer les arcs d’ellipse, puisque la
seconde des équations (e') donne
respondant à chaque terme.
E = i* (F + c
Le travail pour former une Table un peu étendue, telle que nous
venons de la proposer, est trop considérable pour croire qu’il soit
jamais entrepris ; si cependant les intervalles par lesquels on fait
croître c et cp n’étaient pas trop rapprochés, la Table pourrait encore
être fort utile, sans que le travail de sa construction excédât la
patience d’un calculateur zélé.
Je proposerais donc comme chose fort praticable, que l’on cons
truisît une Table d’arcs d’ellipse ou de fonctions E (c , <p ) pour
toutes les valeurs de <p , de degrés en degrés, et pour toutes les
valeurs du module c mis sous la forme sin ô, aussi de degrés en
degrés. Cette Table ne contiendrait que 8100 nombres, calculés
avec sept chiffres significatifs ,* et en y joignant les différences pre
mières et secondes, on pourrait étendre son usage à toutes les valeurs
de c et <p. Il serait facile dans chaque cas particulier, de tirer de
dE
cette Table la valeur du coefficient ,
au moins pour les valeurs
de c et de (p comprises dans la Table. Enfin on pourrait à la rigueur
¿E
éviter entièrement la formation des coefficiens ou celle d’une
Table particulière pour les fonctions F, puisqu’il sera démontré
dFj
ci-après que toute fonction F ou tout coefficient — , peut s’exprimer
par deux arcs d’ellipse.
Développement