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LIGNES ATTIRANTES
Soit AB (fig. 40), un segment de droite attirante homogène de
densité [x, les autres notations étant les mêmes que précédem
ment. On voit sans peine que l’expression
yo V'°
’ 1 M
+ (Yi° - >7“),
est égale à zéro ; la quantité N se réduit donc à
N = 2 y. log2 l/ab,
a et b étant les longueurs M 0 A et M y B. Le potentiel prend alors
la forme :
c’est l’expression que nous avions trouvée au paragraphe 14.
Passons au cas plus important d’une circonférence homogène.
59. Cas d’une circonférence homogène. —Nous avons déjà (17)
calculé le potentiel d’une circonférence homogène, en un point
intérieur ou extérieur, à l’aide de la moyenne arithmètico-géo
métrique de Gauss.
Voyons ce qui se passe, quand le point attiré M est très voisin
de la circonférence.
Menons toujours (fig. 41) la
longueur MM 0 ; soit, en outre, p
la densité de la matière atti
rante. Le potentiel, en M, est
donné par l’expression :
normale MM 0 et appelons p la
M
(1) V = — 2 p log p + N ;
nous négligeons fF(p) qui s’an- \ /
nule avec p. \ y
Nous avons dit que la quan-
tité N ne dépend pas des çoor- Fig 41.
données du point M, mais peut
seulement dépendre de celles du point M 0 ; ici, en vertu de la
symétrie, N 11e dépend même pas de la position de M 0 et, par
suite, son expression ne doit contenir que la densité y. et le rayon a
du cercle; voyons de quelle manière p et a entrent dans N.
Poincaré. Potent. Newt.
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